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Le matin, Baudelaire se rend chez Arsène Houssaye. Il lui demande de lui donner de l'argent en billets de complaisance. Houssaye s'emporte. Ils ont alors une discussion dépassant nettement le cadre limité des problèmes financiers. Plus tard, dans la journée, Baudelaire écrit à Houssaye, qualifiant leur rencontre d'explication "décisive". Houssaye accuse la jeunesse d'ingratitude. Il cite Banville, qui l'accuse d'être un médiocre administrateur de la Comédie Française. Baudelaire prend la défense de Banville, et affirme que les problèmes de la Comédie Française sont dûs à la struture administrative de ce théâtre. Ceci est valable pour tous ses administrateurs. De plus, Houssaye est froissé par l'hésitation de Crépet à l'inclure dans son anthologie poétique. Baudelaire prétend qu'au début il a lui-même proposé le nom d'Houssaye, Il a été jusqu'à écrire un article sur lui. Crépet l'a refusé parce qu'il contenait certaines critiques. Boyer et lui l'ont défendu auprès de Crépet qui n'a rien voulu savoir. Il a changé d'avis depuis. Baudelaire prévoit une rupture entre eux (JI 120).
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JI:
Baudelaire, Charles. Journaux intimes. Fusées. Mon Coeur mis à nu. Carnet. Librairie José Corti. Paris. 1949. 56, 334 pages. (list all entries citing JI).
[id: 5275; Date first digitized: 1999-08-16 Last Updated: 2020-10-13 11:44:23; xml source: 9854_1862-05-15.xml]