Charles Baudelaire

Une Micro-Histoire by Raymond P. Poggenburg


mi-1790 --- Jacques Aupick arrive à Gravelines (Pichois F 262n). [details]

XII 02 --- Jacques Aupick entre au Prytanée militaire au titre de fils d'officier mort pour la France (Pichois F 261-281). [details]

17 VIII 07 --- A la distribution des prix du Prytanée militaire, Aupick interprète le rôle principal d'une pièce écrite par Crouzet, directeur des études. Cette pièce, Fortunas, ou le nouveau d'Assas à la prise de l'île sous Dantzick, est éditée à Paris, par Leblanc (Pichois F 264). [details]

VI 08 --- L'Ecole militaire de Fontainebleau vient s'établir à Saint-Cyr. Aupick est parmi les seize élèves choisis selon leur âge et leur instruction pour être nommés à cette "Ecole impériale spéciale" (le Saint-Cyr d'aujourd'hui) (Pichois F 265). [details]

1812 --- Aupick combat en Autriche et en Espagne (Pichois F 265). [details]

1813 --- Aupick fait la campagne de Saxe (Pichois F 265). [details]

17 III 15 --- A Bourges, à la veille de sa mort, le duc d'Angoulême décore Aupick de la Légion d'honneur (Pichois F 264). [details]

25 VII 15 --- Aupick demande à être réintégré dans l'armée, après sa destitution par les Bourbons (Pichois F 266). [details]

14 IX 15 --- Aupick renouvelle sa demande de réintégration à l'armée (Pichois F 266). [details]

17 XI 15 --- Aupick, de Gravelines, écrit à la commission chargée d'examiner la conduite des officiers pendant les Cent Jours; il évoque sa décoration (Pichois F 266). [details]

13 VI 16 --- Aupick demande une longue permission pour aller voir son grand-oncle maternel Mathieu Talbot en Angleterre (Pichois F 262). [details]

5 VIII 17 --- Aupick est réintégré dans l'armée comme capitaine adjudant-major au 3e bataillon de la Légion du Gers {1,2,3}. [details]

7 IV 18 --- Aupick demande la permission de fixer sa résidence à Paris. Il prétexte "des affaires de famille très urgentes et qui ne sont pas près de se terminer". Il habitera 18, rue Sainte-Anne, chez son oncle M. Wante. Ce dernier est directeur des pensions au Trésor Royal (Pichois F 267). [details]

12 XII 18 --- Aupick est admis sur examen dans le corps d'état-major, nouvellement créé (Pichois F 267). [details]

1821 --- Aupick demande congé pour rendre visite à M. Baudard à Gravelines (Girard 267). Cette même année, Baudard meurt en léguant la plupart de ses biens à Aupick. Le légataire refuse d'en prendre une si grande part, et insiste pour que la fille de Baudard en reçoive la moitié (Pichois F 262). [details]

4 VII 23 --- Jour, selon le lieutenant-général Meynadier, où Aupick devient aide-de-camp du général prince de Hohenlohe (Pichois F 267). [details]

24 IX 23 --- Ayant porté devant Cadiz la reddition de la place de Santoña, Aupick est nommé chef de bataillon par le duc d'Angoulême (Pichois F 267). [details]

20 XII 23 --- Aupick habite 12, rue de l'Abbaye (Pichois F 269). [details]

1 VIII 27 --- Le Moniteur universel rend compte du Nouvel atlas du royaume de France, par J. Aupick et V.M. Perrot (Pichois F 268). [details]

10 VIII 27 --- Le maréchal prince de Hohenlohe fait un rapport élogieux sur Aupick. Il y est dit que sa fortune est nulle (Pichois F 268). [details]

26 XI 27 --- Le prince de Hohenlohe écrit une lettre de recommandation chaleureuse pour appuyer la promotion d'Aupick au grade de chef d'état-major dans un camp d'infanterie pour l'organisation des manoeuvres de 1828 {1,2}. [details]

fin 27-début 28 --- Mme Vve Baudelaire habite 30, place Saint-André-des-Arts (actuellement 17, rue du Bac), chez son beau-fils, C.-A. Baudelaire (Pichois F 269). [details]

X 28 --- Mme Vve Baudelaire prend logement 17, rue du Bac. Aupick habite 45, rue de Bourbon (actuellement rue de Lille) (Pichois F 269). [details]

17 X 28 --- Aupick, chef de bataillon, chevalier de Saint-Louis et officier de la Légion d'honneur, adresse à ses supérieurs militaires une demande d'autorisation de mariage avec Mme Vve Baudelaire; on écrit le nom: Bodelaire {1,2}. [details]

8 XI 28 --- A Saint-Thomas-d'Aquin, mariage entre le chef de bataillon Jacques Aupick et Caroline Archambault Du Fays. Témoins: Ancis-Antoine-Bernard Jaquotot; Marc-Antoine Dufour; Amédée Zédé; Jean Labie (Nouvion 156). Ils vont d'abord vivre chez la mariée (Pichois F 261-281), au 17, rue du Bac. Sur les conseils de son ami Dufour, Aupick confie sa femme à Mme Hainfray, à Creil (Oise). Puis il se rend à Lunéville, auprès du Maréchal Hohenlohe (P-Z 68). [details]

24 III 29 --- Le prince de Hohenlohe écrit un nouveau rapport sur Aupick où, parmi ses autres qualités, est évoquée celle d'être bon époux. Il y est noté qu'il dispose de 5000 francs de rente {1,2}. [details]

29 IV 34 --- Aupick est promu colonel (Nouvion 163). Cette année-là il est aide-de-camp du général Aymard (Pichois F 273). [details]

30 VIII 37 --- Aupick écrit à Pierre Lebrun pour le féliciter d'un discours sur les prix de la vertu, discours écrit par Lebrun et envoyé par lui à Aupick après avoir été prononcé au début du mois courant. Aupick évoque le souvenir de leur maître à Saint-Cyr, Crouzet, auteur de la pièce Fortunas..., où Aupick a interprété le rôle principal (Pichois F 265). [details]

18 XI 42 --- Le National attaque la nomination d'Aupick. On l'y traite de courtisan (Pichois F 271). [details]

24 XI 42 --- Aupick répond à l'attaque du National. Il évoque ses origines modestes, ses trente-cinq ans de service, etc (Pichois F 271). Ce jour aussi le National ironise sur le fait qu'Aupick, après la mort du duc d'Orléans, ait réussi à avoir comme protecteur le duc de Nemours (P-Z 159). [details]

11 VIII 46 --- A M. Coste, Aupick écrit: "Je ne pourrai oublier que j'aurai été favorisé des dieux!" (Pichois F 264). [details]

1 X 46 --- Le Mercure des théâtres prétend que Marie Daubrun était, il y a quelques mois, la "merveille de Montmartre" (Pichois F 608). [details]

1-4 X j-d 46 --- La France théâtrale conseille à Marie Daubrun de moins exposer ses charmes sur scène. Elle joue dans La Nouvelle Héloïse (Pichois F 636). [details]

22 IV 47 --- Aupick est promu lieutenant-général (aujourd'hui général de division) (Pichois F 261-281). [details]

28 XI 47 --- Aupick est nommé commandant de l'Ecole Polytechnique (Bandy et Mouquet 73). Le ménage Aupick habitera au munéro 66, rue de Clichy, ayant quitté l'Hôtel de la Place (Pichois F 273). [details]

13 IV 48 --- Aupick reçoit de Lamartine l'annonce de sa nomination comme ministre à Constantinople (Pichois F 275). [details]

15 IV 48 --- Aupick est officiellement nommé Envoyé Extraordinaire et Ministre Plénipotentiaire à Constantinople (Nouvion 169). Charras, sous-secrétaire de la guerre, approuve la nomination d'Aupick et le met à la disposition de Lamartine (Pichois F 275). Aupick assiste à la rentrée de l'Ecole Polytechnique, ce qui est annoncé dans La Patrie (T ). [details]

mi-V 48 --- Les Aupick partent de Marseille à bord de La Mouette. Ils feront escale à Malte (Pichois F 276). [details]

12 V 48 --- Aupick est encore à Marseille, où il apprend la chute, à Constantinople, de Reschid Pacha (Pichois F 276), premier ministre du sultan qu'il a connu à Paris (P-Z 264). [details]

29 V 48 --- Dans le Bien public Eugène Pelletan cite la Presse de la veille, nommant comme rédacteurs Champfleury, Toubin et Baudelaire (appelé Bandelaire) du Salut public. Le Bien public corrige cette orthographe du nom du poète. Il prétend, lui aussi, que ce journal n'a eu que deux numéros. Champfleury signe ce texte (Pichois F 277). Dans la Revue de Paris (Bruxelles) Champfleury mentionne le Salut public au cours d'un article sur les journaux parus depuis la Révolution de février. Baudelaire est cité comme un des rédacteurs (T ). [details]

VI 48 --- Aupick obtient une audience d'Othon, roi de Grèce. Il estime parfaitement satisfaisantes les ressources militaires de la République Française (Pichois F 277). [details]

19 VI 48 --- A Athènes, Edmond-Antoine Thouvenel écrit à Cuvillier-Fleury pour décrire le passage d'Aupick en route pour Constantinople. Il s'est forgé d'Aupick une excellente impression (Pichois F 477). [details]

29 VI 48 --- Aupick écrit à Bastide, Ministre des Affaires Etrangères, pour prévenir que la Russie menace d'accroître son influence en Turquie en raison du désordre des journées de juin (Pichois F 277). [details]

15 VII 48 --- La première traduction d'Edgar Allan Poe par Baudelaire, Révélation magnétique, est publiée dans la Liberté de penser (T ). Aupick, en réponse à Bastide, à propos de la répression de l'insurrection à Paris, applaudit aux efforts des forces militaires pour faire triompher la République (Pichois F 277). [details]

27 VIII 48 --- A Constantinople, Aupick présente ses lettres de créance au Sultan, après deux mois d'attente (Pichois F 476). [details]

13 X 48 --- Aupick écrit à Thouvenel pour lui dire de ne pas prendre à coeur les attaques de la presse (Pichois F 279). [details]

25 XI 48 --- Aupick écrit à Thouvenel pour dire que, si le général Cavaignac est élu, il lui écrira à son sujet (Pichois F 278). [details]

16 XII 48 --- Aupick, de Constantinople, écrit à Thouvenel en louant les qualités de Cavaignac, candidat présidentiel (Pichois F 278). [details]

16 I 49 --- Se disant déçu par le vote des Français, Aupick écrit à Thouvenel pour lui faire part de ses sentiments. Il s'attendent tous les deux à être destitués de leurs postes (Pichois F 279). [details]

15 II 49 --- Aupick félicite Thouvenel de sa nomination comme ministre à Athènes. Il révèle que le gouvernement français lui a exprimé sa satisfaction à propos de ses propres services à Constantinople (Pichois F 280). [details]


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