Charles Baudelaire

Une Micro-Histoire by Raymond P. Poggenburg


fin II 46 --- Croyant qu'il peut maintenant vivre sur ses revenus d'auteur, Baudelaire invite sa mère à venir chez lui pour parler de ses affaires financières (CPl I 134). Il reçoit le paiement de sa traduction, Le Jeune Enchanteur (PPP 356). [details]

1 XI 64 --- Baudelaire écrit à sa mère (lettre manquante) pour la prier de ne pas faire allusion dans ses lettres à la maladresse d'Ancelle (CPl II 416). Baudelaire doit 517 francs à son hôtelier (CPl II 420). l'Artiste publie trois poèmes en prose: Une Mort héroïque; La Fausse Monnaie; La Corde (PPP 267). Ce dernier ne porte pas encore sa dédicace à Edouard Manet (OCPl II 1339). [details]

25 XII 64 --- La Nouvelle Revue de Paris publie six poèmes en prose: Les Yeux des pauvres; Les Projets; Le Port; Le Miroir; La Solitude; La Fausse Monnaie. Le Port et Le Miroir sont inédits (PPP 267). Dans Figaro, Jean Rousseau donne une anecdote sur Baudelaire et Mme Stoltz (T ). [details]

24 IV 65 --- Baudelaire remercie Gustave Frédérix de ses louanges pour les Histoires grotesques et serieuses, en espérant que ce critique se montrera aussi indulgent pour un autre livre de lui [Pauvre Belgique, sans doute] (CPl II 486). Dans un article sur Monselet dans le Constitutionnel, Sainte-Beuve fait l'éloge des poèmes en prose de Baudelaire. Dans son "lundi", il loue Le Vieux Saltimbanque, Les Petites Vieilles [Les Veuves] et Le Café neuf ou Les Yeux des pauvres {2,3}. [details]

21 VI 65 --- L'Indépendance belge publie Les Bons Chiens, accompagné d'une note anonyme (PPP 267). [details]

1 VI 66 --- Sous le titre de Petits Poèmes lycanthropes, la Revue du XIXe siècle publie deux poèmes en prose de Baudelaire: La Fausse Monnaie; Le Joueur généreux (PPP 268). [details]

4 XI 66 --- Le Grand Journal publie à nouveau Les Bons Chiens (PPP 268). La Saint-Charles/Sainte-Caroline (I ). [details]

31 VIII 67 --- Nadar fait savoir à Villemessant que Baudelaire agonise. Il offre d'écrire dans Figaro la vérité sur le poète. Cet article paraîtra le 10 septembre (CatBN57 103). Vers 11h du matin, Baudelaire meurt à la maison de santé Duval, après une agonie longue, mais douce et sans souffrance (EJC 106). Avec Les Bons Chiens, la Revue nationale commence la publication de la dernière série des Petits Poèmes in prose (Crépet A 157). Asselineau rédige une note pour la presse au sujet de son ami mort (PPP 28). Le soir, Asselineau et Nadar composent un faire-part portant ce texte: "M. Charles Baudelaire, auteur des Fleurs du Mal et des Paradis artificiels, le traducteur d'Edgar Poe, est mort ce matin. - Le service aura lieu à l'église Saint-Honoré de Passy (place de l'Hippodrome) à 11h très-précises, lundi 2 septembre". Ces faire-part ont été envoyés aux amis du poète (BN294 ). Baudelaire fut assisté dans ses derniers moments par l'abbé Miramon (Taylorian Institution, Oxford University, dossier Féli Gautier: lettre d'Ancelle à Féli Gautier). Mme Aupick, là depuis un moment, a pu recueillir le dernier soupir de Baudelaire, son dernier regard. Pour elle il est mort en souriant, tout doucement (Adhémar A 91). [details]