Charles Baudelaire

Une Micro-Histoire by Raymond P. Poggenburg


10 X 41 --- La Revue de l'Orne publie la "Notice sur les Contes de Bonaventure des Périers" par Poulet-Malassis (P-APM 17). [details]

16 VIII 42 --- Au collège communal d'Alençon, Poulet-Malassis reçoit le premier prix d'excellence pour les semestres d'octobre et d'avril. On lui décerne en outre des prix en latin, en grec et en histoire de France et en discours français (premier prix) (P-APM 17). [details]

23 VI 48 --- Dans la matinée, Poulet-Malassis, sur le quai Voltaire, apprend que des barricades se sont érigées et des actions engagées du côté de la porte Saint-Denis. Il se dirige vers le ministère de l'intérieur à la recherche de ses amis Delvau et Watripon, qu'il arrive à rencontrer. Les trois ayant pris la résolution de se joindre à la garde nationale, ils vont chez Watripon pour chercher sa carabine. Une seconde carabine appartenant à Danicourt, artilleur, est allouée à Poulet-Malassis. Ils se rendent place de la Sorbonne où devait se trouver la batterie de Watripon, sans la rencontrer. Une barricade est en place. Voyant le danger où ils se trouvent, Poulet-Malassis suggère à ses camarades de se réfugier chez lui. Arrivant rue des Mathurins, au coin du cloître Saint-Benoît, ils tombent sur une barricade en train de s'élever. A 4h ils montent chez Poulet-Malassis. A 6h les gardes mobiles s'emparent des barricades environnantes. En entrant chez lui, Poulet-Malassis avait mis leurs armes chez le portier, pour plus de sécurité. Deux heures plus tard, un couple d'insurgés remettent, eux aussi, leurs armes chez le portier. Sur ce, Poulet-Malassis fait mettre leurs armes de côté, de peur qu'elles ne tombent entre les mains des insurgés (P-APM 29-29). [details]

24 VI 48 --- Poulet-Malassis passe la nuit jusqu'à 4h du matin chez lui avec Delvau et Watripon. Ceux-ci possédaient chacun un laisser-passer signé par Recurt, ministre de l'Intérieur (P-APM 29-30) on domicile depuis plusieurs mois. Cette église désaffectée est devenue le théâtre du Panthéon. Ce quartier était occupé par les insurgés (P-APM 27). Poulet-Malassis se trouvait dans sa chambre avec Delvau et Watripon lorsque les soldats de la garde mobile et la garde nationale ont pénétré chez lui et les ont pris. On prétend qu'un coup de feu est parti d'une de leurs fenètres, ce que Poulet-Malassis dément (P-APM 29). Après son arrestation, Poulet-Malassis est mené devant le commissaire du quartier du Luxembourg. Puis il est amené à la Conciergerie et ensuite transféré au fort d'Ivry. Il s'y trouve avant le 1er juillet. Le 5, il paraît devant Dubarle, juge d'instruction pour interrogatoire. Achille Oudinot de la Faverie, peintre et garde national ami de Poulet-Malassis, intervient auprès des capteurs du jeune homme pour le protéger de la colère de la garde mobile (P-APM 30). [details]

26 VI 48 --- Le cousin de Poulet-Malassis, Théodore-Michel Leveau, ancien chef de bureau du ministère de la Guerre et officier de la Légion d'Honneur, se porte caution du prisonnier (P-APM 29-30). [details]

avant le 1 VII 48 --- Mme Malassis se précipite à Paris pour s'occuper de son fils incarcéré. Elle descend à l'Hôtel d'Iéna, 89 rue de Seine. La mère de Poulet-Malassis demandera au Colonel Bertrand un laisser-passer pour faire parvenir à son fils ce dont il aura besoin (P-APM 29). [details]

5 VII 48 --- Proudhon, dans le Représentant du peuple, demande qu'on rapporte le décret de déportation pris contre les Insurgés de juin (CPl I 783). Druet des Vaux, représentant de l'Orne, intervient en faveur de Poulet-Malassis auprès du juge Dubarle. Il décrit très favorablement le caractère et la famille de ce jeune homme(P-APM 29). [details]

6 VII 48 --- Ayant fais trois efforts infructueux pour avoir accès au juge Dubarle, Mme Malassis demande l'autorisation de lui faire passer ce dont il aura besoin pour sa santé. Au fort d'Ivry il est à peine vêtu et sans argent (P-APM 29). [details]

10 ou 13 VII 48 --- Watripon est arrêté pour s'être vanté d'avoir fait les barricades. On le met à la Conciergerie (P-APM 32, 36) [details]

16 VII 48 --- De Constantinople, Aupick exprime à François Arago son admiration pour la part prise par celui-ci dans la répression de l'insurrection de juin. Il dit son regret d'y avoir perdu son ami le général Négrier et songe qu'il aurait lui-même pu y participer, s'il avait été à Paris (P-Z 265). Sarrazin, 20, rue du Dragon et Cornet, du 20 de la même rue, étudiants en droit, et Janet, peut-être, lui aussi de cette faculté, témoignent au manque chez Poulet-Malassis d'lidées anarchiques ou insurrectionnels (P-APM 32-34). [details]

17 VII 48 --- D'Aleçnon, Charpentier, colonel d'artillerie de marine en retraite, écrit au Gal Bertrand pour demander que s'il n'y a aucune charge qui pèse sur Poulet-Malassis, l'on le remettra à ses études. Charpentier déclare que tout Alençon prend un vif intérêt à son cas, qui souffre des conséquences d'une "méprise fatale" (P-APM 34). [details]

21 VII 48 --- Le juge Debarle entend le témoignage en faveur de Poulet-Malassis par Achille Oudinot, Capitaine de la Garde nationale. Oudinot décrit son action en faveur du détenu le 24 juin. Il assure Debarle que Poulet-Malassis n'a pas pris part à l'insurrection ni partagé les idées de ses participants (P-APM 29-31) [details]

22 VII 48 --- Dupont, professeur au lycée d'Alençon, écrit à un responsable de l'école des Chartes, pour dire, à la décharge de Poulet-Malassis, que celui-ci est la "victime d'une fatale erreur ou de quelque lâche dénonciation" (P-APM 31) [details]

27 VII 48 --- De retour à Paris, Mme Malassis écrit au général Bertrand et au juge Dubarle. Au premier elle demande de veiller à la santé de son fils, de laquelle elle a de mauvaises nouvelles. A second elle rêvèle ce problème (P-APM 32). La Liberté, journal des peuples annonce la liste du troisième convoi des insurgés: le nom de Poulet-Malassis y figure (P-APM 40). [details]

2 VIII 48 --- A la Conciergie où il est détenu, Watripon paraît devant le juge Dubarle. Entre autres il nie que Poulet-Malassis fut insurgé et insiste qu'on l'a dénoncé comme directeur d'un journal séditieux (P-APM 36). [details]

11 VIII 48 --- A son tour, Delvau comparaît devant le juge Dubarle. Son témoignage concorde avec celui des autres témoins qui disent que c'est d'avoir été rédacteur de La Canaille qui a provoqué son arrestation et non pas d'avoir été insurgé (P-APM 36). [details]

12 VIII 48 --- Druet des Vaux témoigne pour Poulet-Malassis. Il évoque sa rencontre avec le jeune homme peu après l'attentat du 15 mai. Là, Poulet-Malassis s'est exprimé en des termes d'une grande indignation contre les fauteurs de cet événement. Druet déclare aussi avoir vu Poulet-Malassis depuis son arrestation et avoir remarqué la modération de ses vues. Le juge Duberle joint au dossier de Poulet-Malassis une note favorable à l'instruction (P-APM 37-38). [details]

15 VIII 48 --- La Deuxième Commission militaire décide que Poulet-Malassis sera "transporté comme ayant pris part à l'insurrection" (P-APM 39). La Liberté, journal des peuples, donne des renseignementssur les déportés. Il est dit qu'on amenera en rade à Brest les frégates la Guerrière et la Didon, disposées pour servir de PONTONS... 1200 prisonniers" (T ). [details]

13 IX 48 --- Druet des Vaux adresse au Gal Cavaignac, chef du pouvoir exécutif, une lettre qui devra accompagner une pétition pour demander la révisison de la décision concernant Poulet-Malassis de la Commission militaire. Poulet-Malassis est déjà à Brest à bord de la Didon. Druet et Dubarle sont étonnés de l'action judiciaire et croient même à l'inconduite de la Commission (P-APM 40). [details]

27 IX 48 --- Des Pontons de Brest, Poulet-Malassis écrit à L. de La Sicotière pour affirmer ses vues républicaines et pour dire que son moral n'a pas été atteint en prison. Il garde l'importance de sa liberté d'esprit, plus importante que la liberté de mouvement. La captivité lui semble une des possibilités qu'il aurait à affronter à l'avenir, lorsqu'il se battra pour la cause démocratique. Poulet-Malassis en veut à la justice, de l'avoir jugé sans l'interroger complètement. La seule charge contre lui est d'avoir été rédacteur à La Canaille. Poulet-Malassis regrette que, chez lui, on a brûlé une grande partie de ses affiches, d'autographes et de brochures, pensant que c'étaient pour lui dangereux comme pièces à conviction. Poulet-Malassis craint d'être déporté vers des pays sans civilisation; dans ce cas, il laisse à La Sicotière ses collections en héritage. Brûlés aussi à ce moment sont les manuscrits d'ouvrages de théorie socio-politique <<2|P-APM|41-42>>.. [details]

12 X 48 --- Druet des Vaux adresse à Cavaignac une demande en grâce de la famille de Poulet-Malassis (P-APM 40). [details]

15 X 48 --- La demande en grâce de la famille Poulet-Malassis est rejetée. Bertrand signe le document de non-lieu (P-APM 40). La Revue des deux mondes publie l'article "L'Athéisme allemand et le socialisme français" de Saint-René Taillandier, contenant l'anecdote qui est à l'origine du poème de Baudelaire, Châtiment de l'orgueil (OCPl II 1382). [details]

8 XII 48 --- Baudelaire révèle à sa mère qu'il sait par Ancelle qu'elle lui a payé son voyage à Châteauroux, d'où il avoue n'avoir rien rapporté. Il dit qu'il va renoncer à Jeanne par "devoir littéraire". Etant donné que Mme Aupick a d'elle-même offert l'argent de son voyage, Baudelaire lui demande un supplément de 250 francs dont il aura besoin, car il lui faudra quitter son domicile le 1er janvier. Sa "rage de voyage [le] reprend perpétuellement" (CPl I 153). Poulet-Malassis est gracié; il pourra passer Noël avec sa famille (P-APM 43). [details]

12 XII 49 --- A la demande de l'intéressé, le ministre de l'Instruction informe par lettre au directeur de l'Ecole des Chartes de la réintégration de Poulet-Malassis à son école (P-APM 44). [details]

21 II 55 --- Les fondateurs de la maison d'éditions de Poulet-Malassis et De Broise reçoit chacun un brevet: Poulet-Malassis de l'imprimeur en lettres (typographie); De Broise de l'imprimeur lithographe et du libraire (P-APM 67) [details]

17 II 57 --- Barbey d'Aurevilly écrit à Poulet-Malassis pour lui rappeler que lors d'un déjeuner avec Baudelaire, Poulet-Malassis a déclaré avoir des documents sur Jacques I d'Angleterre. Barbey voudrait en avoir communication (P-APM 107) [details]

8 VIII 59 --- Poulet-Malassis informe Baudelaire qu'il a "acheté plusieurs livres à Champfleury". Il s'agit d'un projet d'oeuvres complètes de cet auteur (P-APM 138 cite Reybaud) [details]

XI 60 --- Le catalogue des publications de Poulet-Malassis annonce que la seconde édition des Fleurs du mal ed. de 1857 contiendra 30 poèmes inédits" au lieu des "vingt pièces nouvelles" mentionnées dans le contrat du 1 janvier de cette année (P-APM 130) [details]

14 VI 61 --- L'Indépendance belge appelle "l'admiratur naturel, nécessaire" de Richard Wagner (T) A la demande de Poulet-Malassis, ses brevets d'imprimeur sont transferts à Eugène De Broise. Celui-ci et Poulet-Malassis se séparent à l'amiable en divisant les biens de leur maison d'édition. Poulet-Malassis demande que l'on transfère à son nom le brevet de librairie à Paris dont De Broise se démet en se déplaçant à Alençon. Une enquête est ordonnée qui s'annonce favorable à cette demande (P-APM 78) [details]

26 X 61 --- La Bibliographie de la France enregistre la publication de L'Empereur Napoléon et le roi Guillaume chez Poulet-Malassis. Cet ouvrage attire la grands désapprobation de la Justice. On y voit diffamation de l'oncle de l'actuel Empereur et vraisemblablement, en tient compte dans le refus du brévet de librairie de Poulet-Malassis pour Paris (P-APM 79-80) [details]

XI 61 --- Le catalogue de la maison d'éditions Poulet-Malassis porte, de Baudelaire, les titres des Fleurs du mal ed. de 1861, des Paradis artificiels et du Théophile Gautier (P-APM 148) [details]

20 XII 61 --- Poulet-Malassis se voit infliger une amende de 500 francs pour la publication de L'Empereur Napoléon et le roi Guillaume. Il fera une demande de clémence (P-APM 79) [details]

après le 13 III 62 --- Champfleury répond à la plainte de Bracquemond au sujet des difficultés rencontrées par l'artiste avec le squelette-frontispice des Fleurs du mal ed. de 1861. Champfleury propose sur un ton goguenard un squelette en train de se soulager dans la nature qui est surpris par Baudelaire, qui arrive avec au bras une belle courtisane (P-APM 132) [details]

12 IV 62 --- La demande de clémence pour la condamnation de Poulet-Malassis est rejetée. Son amende de 500 francs pour avoir publié L'Empereur Napoléon et le roi Guillaume est maintenue. On évoque sa transportation en 1848, ses publications anti-gouvernementaux (P-APM 79-80) [details]

VI 62 --- Hetzel publie, sur la recommandation (vraisemblablement) de Baudelaire, La Cause du beau Guillaume, roman d'Edmond Duranty. Baudelaire aurait peut-être fourni une préface du livre (P-APM 141) [details]

Première quinzaine de VII 62 --- Une notice dans la Revue anecdotique dirige toute correspondance concernant l'administration et la rédaction à P. Jannet, 16, rue Dauphine. Cette date correspond à celle de la cessation de commerce de Poulet-Malassis (P-APM 191) [details]

env 15-20 VII 62 --- Une partie des livres du stock de Poulet-Malassis est transférée chez un libraire ami, Pierre Jannet (P-Z 659-659). A cette époque Lécrivain et Toubon, vendeurs au rabais de livres, signent pour Poulet-Malassis des billets à échéance mensuelle, pour un total de 27.241 francs (P-APM 158) [details]

2 IX 62 --- Ouverture de la faillite de Poulet-Malassis (P-APM 160) Tous ses créanciers se disent prêts à patienter pendant qu'il gagne par son commerce de quoi les payer, sauf Poupart-Davyl, qui s'y oppose.Il considère cela comme un détournement d'actif et recommande que Poulet-Malassis soit incarcéré pour ce qu'il voit comme un crime (P-APM 161).n La situation de Poulet-Malassis pour l'actif, est de 42 885, 26 francs; pour le passif 76 430,75 francs. Poulet-Malassis est donc déficitaire de 33 545,49 francs (P-APM 159) [details]

XII 62 --- Champfleury informe Poulet-Malassis que Gautier et Flaubert s'activent à défendre Poulet-Malassis pour sa loyauté en affaires. Gautier a écrit une lettre à cet effet et d'autres se sont exprimés dans ce sens à Champfleury (P-APM 165) [details]

2 XII 62 --- Champfleury conseille Poulet-Malassis de remercier Sainte-Beuve d'avoir écrit au juge en sa faveur (lettre introuvée). Le Juge, Guerton, n'a pas voulu la joindre au dossier. Il pense qu'elle est confidentielle et personnelle. Champfleury voudrait en avoir une copie pour l'avocat, pensant que le nom de Sainte-Beuve serait une pièce à décharge de la plus grande importance (P-APM 166) [details]

16 I 63 --- Poulet-Malassis donne à Champfleury l'explication de la suspension de ses paiements à ses auteurs. Entre juillet 1857 et juillet 1862 il n'a écoulé en une seule édition que cinq des ouvrages qu'il a publiés. De ses propres fonds il a engagé plus de 150 000 francs dans la librairie des éditions. Ses ventes n'arrivent pas à payer ses frais (P-APM 158). Ecrivant à Champfleury, il avoue qu'il considère son propre vice "l'indifférence pour l'argent". Celui-ci lui semble comme un instrument et non une valeur en soi. Au moment de l'ouverture de sa faillite, il croyait son actif comme étant de 42 000 francs, son passif 62 000. Il se croyait donc capable de payer ses créanciers jusqu'à 70 pourcent de ses dettes, le reste en quelques mois, si ces créanciers lui permettaient de continuer son activité commerciale en vendant les livres déjà fabriqués, en liquidant ainsi ses dettes en une année (P-APM 160) [details]

9 IV 63 --- Poulet-Malassis déclare que ses revenus se montent à 24 000 francs par an, ses frais à 22 000 francs. Cela laisse 400 francs par mois de bénéfices. Il attribue aux frais ruineux de son magasin cette débâcle financière. A Champfleury, Poulet-Malassis explique sa raison de ne pas déposer son bilan trois jours après la cessation des paiements. C'est que ce délai a permis la résiliation d'un bail de 6 500 francs. S'il avait fait son dépôt de bilan en temps légal, tout l'argent du bail serait retourné à la charge de sa faillite. C'est ce délai pourtant qui le rend justiciable de la police correctionnelle (P-APM ) [details]

13 VI 63 --- René Pincebourde reçoit son certificat de capacité, appuyé par Louis Hachette et Michel Lévy, relatif à sa demande de brevet de librairie (P-APM 179) [details]

4 VII 63 --- René Pincebourde achète la librairie de Joseph Gaston (P-APM 179) [details]

18 VIII 63 --- Poulet-Malassis propose, et voit accepter par ses créanciers un concordat pour liquider ses dettes envers eux/ Il lui feront remise de 70% du montant de ses créances. Ils acceptent, et le 6 novembre, le concordat est homologué et exécuté par Poulet-Malassis (P-APM 167) [details]

env 10 X 63 --- Poulet-Malassis quitte Paris pour Bruxelles, ayant vendu tout ce qu'il ne pouvait garder. Lui et Fanny Daum, sa maîtresse et future épouse se domicilent au 63, rue du Midi, près de la gare. Ils y resteront quelques mois avant de se déplacer au 35bis , rue de Mercelis, dans le haut d'Ixelles (P-APM 168) [details]

26 X 63 --- Poulet-Malassis écrit à Asselineau, qui est de retour d'Italie, pour donner des nouvelles de leurs amis (de Babou, de Nadar, et de Baudelaire) (P-APM 169) [details]

13 X 64 --- A Bruxelles, Poulet-Malassis est officiellement enrégistré au 35bis rue de Mercelis. On note que c'est un repris de justice. Les autorités semble le laisser en paix, pourtant la vie est moins chère qu'à Paris et il trouve les ressources de l'imprimerie plus développées qu'en France (P-APM 169-170) [details]

17 XI 64 --- Poulet-Malassis avoue à Bracquemond qu'il continue son commerce de livres clandestins (P-APM 177) [details]

3 I 65 --- Après un retour précipité à Bruxelles de Paris, Poulet-Malassis écrit à Asselineau pour s'expliquer. Un de ses agents à Paris a vu saisir chez lui des livres capables de compromettre l'éditeur. Préférant éviter toute complication il rentre en Belgique par le premier train sans voir ses amis. Il avait compté passer une bonne semaine en France (P-APM 172) [details]


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