Charles Baudelaire

Une Micro-Histoire by Raymond P. Poggenburg


1 III 47 --- Gustave Planche accuse Clésinger d'avait utilisél un moulage du corps de Mme Sabatier pour faire sa sculpture: Femme piquée par un serpent (DICO 136). [details]

IV 47 --- Le jury du Salon refuse le portrait de Baudelaire peint par Courbet (CatBN57 106). On expose, au Salon, le buste en marbre de Mme Sabatier, sculpture de Clésinger (DICO 140), ainsi que, du même sculpteur, la Femme piquée par un serpent (DICO 136). Baudelaire reçoit une commande de deux articles importants, l'un sur une histoire de la caricature, l'autre sur une histoire de la sculpture, le tout représentant ensemble une somme de 600 francs (CPl I 142). [details]

10 IV 47 --- Gautier, dans la Presse, ("L'Exposition de 1847"), fait un long et enthousiaste article sur la sculpture de Clésinger, surtout sa Femme piquée par un serpent et le buste de Mme Sabatier (non nommée). Il y trouve une beauté toute moderne (DICO 136). Mort d'Elise Sergent, la "Reine Pomaré", à l'âge de 22 ans (OCPl I 1267). [details]

29 V 47 --- Achille-Jacques Devéria fait une critique modérée, dans l'Illustration, de la Femme piquée par un serpent (DICO 136). [details]

1849 --- Selon Asselineau, Baudelaire aurait l'intention d'écrire des vaudevilles (OP I 481). Baudelaire fait, peut-être cette année-là, un croquis d'Auguste Blanqui sur une feuille qui porte, également, des vers traduits de l'anglais tirés de Gray et de Longfellow, vers qui paraissent dans le poème: Le Guignon (T ). Le Croque-Mort de la Presse note la publication de la Tribune nationale, organe des intérêts de tous les citoyens. Rédacteur-en-chef: Combarel; administrateur: Cajani; collaborateurs: Baudelaire; J. Schmeltz. Tendances monarchiques. Sans numéro d'ordre, 29 mai et 1er juin. Quotidien. Bureaux rue de la Madeleine, 51; imprimerie Blondeau. Numéro 1, 3 juin. Semblable au précédent; impr. Lacour <<4|T|>>. [details]

XII 50 --- Au Salon de 1850-51, on expose un portrait de Mme Sabatier, par Gustave Ricard (DICO 140). [details]

8 IV 51 --- Marie Daubrun joue le rôle de la marquise de Villiers, femme élégante et gaie, lors de la première à la Porte-Saint-Martin, de Vol à la duchesse, drame en cinq actes et huit tableaux d'Eugène Grange et Xavier de Montépin (Feuillerat A 87).Dans la Presse, Théophile Gautier fait une critique élogieuse du portrait de Mme Sabatier par Ricard. Ce portrait paraît au Salon de 1850-51 (DICO 141-142). [details]

15 IV 55 --- Edouard Houssaye décrit dans l'Artiste le tableau de Courbet, L'Atelier du peintre, où Baudelaire paraît à côté d'une femme de couleur (DICO 32). [details]

env 15 IV 55 --- Baudelaire demande à Courbet de supprimer l'image de la femme de couleur à côté de la sienne dans le tableau: L'Atelier du peintre (DICO 32). [details]

1857 --- A Rome, Clésinger peint une grande toile, dédiée à Dumas fils et représentant Mme Sabatier em FeMme Aupicku serpent {1,2} [details]

1857 --- A Rome, Clésinger peint une grande toile, dédiée à Dumas fils et représentant Mme Sabatier en Femme au serpent {1,2} [details]

10 VII 58 --- Le Journal amusant publie une gravure de Darjou, d'après un dessin de Nadar, où un père indigné s'emporte de ce que sa fille ait entre les mains un exemplaire des Fleurs du mal ed. de 1857 (DICO 105). [details]

15 I 60 --- La Revue contemporaine publie la première partie d'Un Mangeur d'opium sous le titre "Enchantements et tortures d'un mangeur d'opium" (PA 343). Baudelaire donne à sa mère des explications sur un billet qu'elle doit payer à Honfleur. Il retouche la deuxième partie des Paradis artificiels (CPl I 659). Charles Haentjens fait, dans les Nouvelles de Paris, l'éloge d'Edgar Allan Poe (T ). Pierre-Paul Comba publie, dans Passepartout (Nice) un dessin représentant Marie Daubrun (DICO 131). La Revue des deux mondes publie "Les Commentaires d'un soldat" de Paul de Molènes. Baudelaire le lit (CPl II 661). [details]

10 III 60 --- Passepartout (Nice) publie des stances de Banville qui avaient été dites par Marie Daubrun (DICO 131). [details]

15 V 60 --- Baudelaire promet son appui pour un projet de Philoxène Boyer. En revanche, il demande l'aide de Boyer afin de persuader Eugène Crépet de ne pas lui imposer de corrections ridicules. Baudelaire vient d'éviter une querelle avec de Calonne. Crépet est d'avis que le nom de Pétrus Borel est indigne de figurer dans le recueil qu'il prépare (CPl II 45). La Revue contemporaine publie Rêve parisien, L'Amour du mensonge, Le Rêve d'un curieux, Semper eadem et Obsession (FM42 232). Rêve parisien portait une dédicace (biffée) à Constantin Guys; Le Rêve d'un curieux était dédié à Félix Nadar; cette dédicace était également biffée (CML II pl.12-14). Poulet-Malassis avertit Duranty qu'il envoie 768 francs, pour payer un billet de 820 signé par Baudelaire et qui échoit le 23 mai. Baudelaire doit compléter cette somme jusqu'à concurrence des 820 (CPl II 664). Alphonse Legros envoie à Baudelaire une première épreuve de son eau-forte: "Le Savant endormi" (DICO 162). [details]

2 XI 60 --- Chez E. Crépet, Baudelaire dessine une femme, non-identifiée (DICO pl.186). [details]

début XII 61 --- Dans le Bulletin de l'amateur, Eugene Piot, en remarquant la vente de Mme Sabatier, souligne la prépondérance des objets venant du XVIIIe siècle. Une annonce paraît également dans le Moniteur des arts. La somme réalisée par cette vente est de 43.000 francs (Billy D 216-217). Le Louvre acquiert le buste de Mme Sabatier, au prix de 3350 francs (DICO 140). [details]

Add to: 13 XII 61 --- Le Louvre acquiert le buste de Mme Sabatier lors de la première vente de ses oeuvres d'art, au prix de 3350 francs (DICO 140) [details]

1862 --- Poulet-Malassis publie une édition illustrée des oeuvres de Champfleury. Duranty fait une étude de cet auteur. Elle porte en épigraphe cette phrase attribuée à Baudelaire: "Je ne sais pas de sentiment plus embarrassant que l'admiration" (Maynial ). Poulet-Malassis publie Le Paradis des gens de lettres, d'Asselineau. Il contient une référence aux Fleurs du mal ed. de 1857, "ce coup de fouet", et déclare que Baudelaire "a été sacré à Hauteville-House" (T ). Jules Brisson et Félix Ribeyre citent Baudelaire parmi les collaborateurs du Pamphlet, dans leur ouvrage: Les Grands Journaux de France (T ). Dans la Critique française, C. Bernel mentionne Baudelaire dans un écrit sur Les Poètes français (T ). Manet travaille à sa peinture: Lola de Valence (DICO 48). Il fait également une eau-forte: Baudelaire au chapeau (T ). Barbey d'Aurevilly fait réimprimer son article sur Baudelaire paru dans les Articles justificatifs...; dans Les Oeuvres et les hommes. III. Les Poètes, chez Amyot (T ). Poulet-Malassis édite Les Améthystes de Banville, ouvrage dédié à Marie Daubrun (Dufay C 38). L'annonce d'une traduction par Baudelaire du Banquet de Trimalcion de Pétrone figure sur la couverture des volumes de la collection "Bibliothèque singulière" de Poulet-Malassis (OCPl II 879). Dans son Histoire dramatique, publiée par Pagnerre, Jules Janin rédige la critique des Fleurs du mal ed. de 1861 (BJ 172--173). Legros exécute une copie de L'Atelier du peintre, de Courbet {11}. [details]

14 III 62 --- Baudelaire rend visite à Jongkind, peut-être en compagnie de Poulet-Malassis. Là ils examinent le travail de ce peintre. Baudelaire s'intéresse à un tableau "avec ... deux vaches". Jongkind fait cadeau à Baudelaire de son Cahier de Six Eaux-fortes - Vues de Hollande, qu'il dédicace au poète (Crépet O 16). [details]

env 16 I 64 --- Courbet commence une peinture satirique qui doit montrer l'état de la poésie moderne. Ce tableau, qui montre Baudelaire "notes à la main", est détruit par accident (DICO 331). [details]

27 II 65 --- Baudelaire fait un dessin à la plume de Jeanne Duval (DICO 122). [details]

fin VIII ou début IX 65 --- Baudelaire demande à Manet de s'occuper de ses affaires littéraires à Paris avec Lemer et les Garnier. Il lui règlera les 500 francs qu'il lui doit dès qu'il le pourra et conseille à Manet de se rendre acquéreur du portrait de Baudelaire par Courbet [ce portrait appartient actuellement à Poulet-Malassis]. En l'absence du peintre, en voyage en Espagne, c'est Suzanne Manet qui reçoit la lettre (LAB 235). [details]