found 18 items where where the reference source is CG II. Showing page 1 of 1. |
search: |
12 II 27 --- A la mairie du 11e arrondissement, déclaration du décès de Joseph-François Baudelaire par Joseph Lambert Elu, propriétaire, âgé de soixante ans, demeurant rue d'Enfer, no 19, ami du défunt et par Louis Théodore Ducessois, avocat, âgé de vingt-trois ans, demeurant à Paris, rue Saint-Jacques, no 67, ami [d'Alphonse]. Ce même jour, sans être présenté à Saint-Sulpice, le corps sera inhumé au cimetière du Montparnasse, dans «une fossé à part» au cimetière Montparnasse, dans une fosse temporaire dont la concession est de cinq ans. Après les obsèques, un conseil de famille se réunira à la justice de paix du XIe arrondissement, pour aviser des mesures à prendre dans l'intérêt de Charles Baudelaire {2,3}. (P-Z 55). Mme Vve Baudelaire séjournera avec son fils pendant la belle saison dans une petite maison, évoquée dans le poème Je n'ai pas oublié, voisine de la ville.... Cette maison, alors située 3 rue de Seine à Neuilly, près du Bois de Boulogne, fut détruite en 1929 <<4|CPl I|xxviii>>. [details]
1848 --- Dès cette année, Champfleury dit passer "12 à 15 heures par jour" en compagnie de Baudelaire (Champfleury-Crépet ). Catherine Crowe publie The Night Side of Nature (Clapton 287). Rédaction présumée par Baudelaire de De Quelques Préjugés contemporains (OP II 151). Poulet-Malassis publie un pamphlet: La République à Vincennes (CG II 284n). Aglaüs Bouvenne fait une eau-forte d'après un dessin auto-portrait de Baudelaire (CatBN57 106). Courbet peint son tableau: Baudelaire à la pipe (CML II pl. 61). [details]
17 VII 57 --- Le Parquet fait savoir qu'il est d'accord avec le ministre de l'Intérieur sur les Fleurs du mal ed. de 1857 et requiert la saisie de l'édition (CG II 69n). Baudelaire assiste, vêtu de noir, aux obsèques de Béranger; il annonce qu'il porte le deuil des Fleurs du mal ed. de 1857 (FM 320). [details]
19 XI 57 --- Damas-Hinard, secrétaire de Commandements de l'Impératrice, transmet la supplique de Baudelaire au ministre de la Justice (CG II 101n). [details]
21 XI 57 --- Le ministre de la Justice enregistre la supplique de Baudelaire et la dirige sur la Division criminelle (CG II 101n). [details]
25 XI 57 --- La Division criminelle, ayant reçu la supplique de Baudelaire, demande au Parquet des renseignements sur le procès des Fleurs du mal ed. de 1857 (CG II 101n). [details]
12 XII 57 --- Le Procureur-Général Chaix d'Est-Ange recommande au Garde des Sceaux la réduction de l'amende de Baudelaire de 300 à 100 francs (CG II 101n). [details]
7 I 58 --- Le ministre de l'Intérieur refuse d'appuyer la demande de Baudelaire concernant l'amende à payer pour les Fleurs du mal ed. de 1857 (CG II 101n). [details]
13 I 58 --- La Division criminelle accepte la recommandation de Chaix d'Est-Ange sur la réduction d'amende de Baudelaire (CG II 101n). [details]
14 I 58 --- Date de l'attentat d'Orsini, qui aurait pu inspirer à Baudelaire l'idée de son morceau: La Conspiration (Blin A 162-168). Le directeur des Affaires Criminelles et des Grâces réclame un supplément d'enquête sur la réduction d'amende de Baudelaire (CG II 101n). [details]
20 I 58 --- La jambe de Baudelaire est guérie. Il remercie sa mère de sa générosité, mais lui demande de s'expliquer en ce qui concerne sa gêne financière. Dans le Moniteur du jour, il a lu le décret supprimant la Revue de Paris et le Spectateur. Il craint que le régime actuel n'instaure une période de répression à l'égard de la presse (CPl I 447). Baudelaire exprime sa sympathie pour Maxime Du Camp, promettant de lui prouver qu'il n'oublie pas les services passés (CPl I 448). Mme Aupick répond à la lettre de Baudelaire du 18 (CPl I 959). De Royer, Garde des Sceaux, réduit l'amende de Baudelaire de 300 à 50 francs (CG II 101n). [details]
1 II 59 --- Baudelaire apprend à Asselineau qu'il est installé à Honfleur. Il le félicite à propos de Lucien S., qu'il a lu à Honfleur dans la Revue française. Baudelaire doit de l'argent à leur tailleur mais ne pourra pas le payer avant le mois de mars, vu ce qu'il doit à Ancelle. Ce dernier possède d'ailleurs la facture de cet homme. Baudelaire s'enquiert de la femme de Lelioux, qui est peut-être morte; il ne connaît pas l'issue du procès de Poulet-Malassis. Baudelaire envoie ses amitiés à Sasonoff, à Babou, à de La Madelène et à Gardet (CPl I 543). Baudelaire promet à de Calonne que "l'Opium" sera prêt le 15 et demande des nouvelles épreuves de Danse macabre (CPl I 544). Henri Cantel publie un poème dédié à Baudelaire, dans la Revue française: Le Mal et le beau (CG II 284n). Baudelaire s'informe auprès de Poulet-Malassis de l'issue du procès contre Les Mémoires de Lauzun. Il avertit Poulet-Malassis qu'il vient de rappeler au souvenir de Calonne la petite note sur Emaux et camées; cette lettre est perdue (CPl I 544). Premier numéro de la Revue européenne (CG VI 111). Son directeur est Auguste Lacaussade, ancien secrétaire de Sainte-Beuve et ancien collaborateur de la Revue contemporaine, périodique qu'il essayera vainement de concurrencer (CPl II 990). [details]
env 10 II 59 --- Baudelaire ayant écrit à Asselineau qu'il a aimé sa nouvelle, Lucien S.. Asselineau lui répond en lui annonçant l'issue du procès de Poulet-Malassis à propos des Mémoires de Lauzun: 500 francs d'amende pour les éditeurs et trois mois de prison pour Louis Lacour. Poulet-Malassis fait appel. Grâce aux efforts d'Asselineau et d'autres amis de Banville, ce poète aura une pension de 1200 francs du gouvernement. On essaye d'obtenir un supplément pour lui, de quatre ou de cinq cents francs. Asselineau envoie à Baudelaire les amitiés de Gardet, de Babou et de Wallon; il parle de Jules de La Madelène (qui est malade) et de Sasonoff (qu'il n'a pas vu) (LAB 16). Banville, malade, est à Nice où il est soigné par Marie Daubrun (CG II 274n). [details]
env 25 II 59 --- Baudelaire fait connaître à Henri Cantel son opinion favorable sur L'Arbre noir, poème en prose d'Hippolyte Babou. Il ne connaît pas l'adresse de Babou. Il lui envoie par l'intermédiaire de Cantel un message de Poulet-Malassis qui se dit fort impressionné par ce poème (en bien ou en mal, il ne le sait pas). Baudelaire demande à Cantel l'envoi de ses poèmes quand ils seront publiés (CPl I 558). [details]
5 IV 59 --- Jeanne Duval est victime d'une attaque de paralysie. On la transporte à la Maison de santé Dubois, rue du Faubourg-Saint-Denis (CG II 298n). Elle se dit âgée de 32 ans (Crépet T 242). A son entrée à l'hospice, elle déclare être née à Saint-Domingue, en 1827 {3}. [details]
18 II 61 --- A 17h, à la suite de l'intervention d'Armand Du Mesnil, Baudelaire voit Lacaussade, directeur de la Revue européenne. Ils discutent de la participation de Baudelaire à cette revue (CG III 247n). [details]
env 31 I 62 --- Le Vavasseur s'offusque de la phrase presque nu de la notice faite sur lui par Baudelaire, après en avoir lu une épreuve communiquée par Crépet. Celui-ci, n'ayant pas réussi à faire changer d'avis Baudelaire, demande à Philippe de Chennevières d'intercéder auprès de Le Vavasseur, ce qu'il fait (CG III 314n). [details]
31 I 62 --- Baudelaire remercie Flaubert de l'avoir recommandé auprès de Sandeau. Il révèle que Du Camp croit que sa candidature académique l'a déshonoré. [Cette lettre montre les signes de la maladie mentale de Baudelaire] (CPl II 224). Philippe de Chennevières écrit à Crépet à propos de la notice de Baudelaire sur Le Vavasseur: ce dernier, interrogé par Chennevières au sujet de la phrase presque nu du texte baudelairien, veut bien accepter que sa légèreté soit équilibrée par la gravité de l'épigraphe, se voyant ainsi dispensé de négocier la disparition des vocables incriminées (CG III 314n). Jules Sandeau écrit à Flaubert pour expliquer que la soudaineté de la candidature de Baudelaire l'a pris au dépourvu, d'où son impossibilité à la soutenir (CPl II 766). [details]
|
|