Charles Baudelaire

Une Micro-Histoire by Raymond P. Poggenburg


1817 --- J.-F. Baudelaire s'installe au l3, rue Hautefeuille (Barroux 222). [details]

9 IX 19 --- A la mairie du 11e Arrondissement, 10, rue Garancière, mariage civile de J.-F. Baudelaire et Caroline Archenbaut-Defayis, sous le régime de la communauté. François étant prêtre défroqué, il ne peut pas convoler une deuxième fois. La mariée apporte un trousseau évalué un millier de francs (Nouvion 149) La cérémonie au domicile de la mariée, chez les Pérignon, au 6, rue Saint-Hyacinthe-Saint-Honoré, dans le 2e Arrondissement (Barroux 222). Le nouveau ménage s'installe au 13, rue Hautefeuille, en appartement (Nouvion 150). [details]

13 II 27 --- Premier Conseil de Tutelle de Baudelaire. Les membres en sont: Paul Pérignon; Etienne Paul Duval; Claude Ramey; Jean Naigeon; Jean-Baptiste Julliot (subrogé tuteur); Charles Raynard Laure Félix, duc de Choiseul-Praslin. L'absence de Claude-Alphonse Baudelaire est à signaler (Barroux 222). [details]

31 X 28 --- Deuxième Conseil de Tutelle de Baudelaire. Les membres en sont: C.-A. Baudelaire; Pierre Paul Pérignon; Claude Ramey, tous du côté maternel; Jean Naigeon; Jean-Baptiste Julliot; Charles Raynard Laure Félix, duc de Choiseul-Praslin. Ce conseil nomme Aupick tuteur de Baudelaire, aux côtés de Mme Vve Baudelaire. On prend acte également du mariage prochain des derniers nommés (Barroux 225). [details]

II 32 --- Fin de la concession de cinq ans pour le tombeau de J.-F. Baudelaire au cimetière Montparnasse (Bandy I 477-480). [details]

X-XI 35 --- Le Révérend George Croly publie à Londres un conte, The Young Enchanter from a papyrus of Herculaneum; il paraît dans Forget Me Not... for MDCCCXXXVI, chez Ackermann, sans nom d'auteur (Bandy D 233-247). [details]

vers 1840 --- Baudelaire rencontre Pierre Dupont chez Louis Ménard (CPl II 999). Baudelaire copie son sonnet: Vous avez, chère soeur, dont le coeur est poète... dans l'album de Mme C.-A. Baudelaire. Une autre version en est donnée à Anthony Bruno, au dire de celui-ci (OCPl I 1229). Selon Asselineau, la peinture à cette époque détrône la poésie, donnant à Baudelaire le prétexte d'écrire ses salons (BA 72). [details]

28 V 42 --- Auguste Dozon se rend chez Baudelaire, où il commence la composition d'un poème adressé à un ami, intitulé Le Livre. Ces vers engagent Baudelaire à ne pas négliger la lecture d'un volume, Les Saisons, d'Auguste Brizeux. On trouve dans ce poème une description de femme dont les caractéristiques semblent bien être celles de Jeanne Duval (LAB 137-139). Lettre perdue de Baudelaire à sa mère (CPl I 94). Lui est installé au 10, quai de Béthune, au rez-de-chaussée [numéro actuel: 22] (Prarond 24). [details]

VIII 42 --- Privat d'Anglemont présente Baudelaire à Banville au Jardin du Luxembourg; ils vont souper dans un cabaret (Banville 76-79). [details]

26 VIII 42 --- Le baron Jérôme Pichon achète l'hôtel Pimodan (OCPl II 1533). Antoine-Jean-Marie Arondel, âgé de 33 ans, y tient échoppe de curiosités et tableaux anciens, au bas de l'immeuble. Baudelaire lui achetera des toiles d'authenticité douteuse et lui empruntera de l'argent à partir du 5 novembre 1843. Bien qu'il présente une créance de 14.500 francs, à la mort du poète, Arondel n'en recevra que 1500, après un procès perdu (CPl II 982). Sur le mur Asselineau verra vne copie du tableau de Delacroix, Les Femmes d'Alger, de la main d'Emile Deroy {3,4}. [details]

après le 26 VIII 42 --- A l'Hôtel Pimodan, Baudelaire possède, du tableau de Delacroix, Les Femmes d'Alger, une copie de la main d'Emile Deroy {1,2}. [details]

1844 --- La Fontaine de Jouvence, tableau de William Haussoulier, est exposé à Londres, à la Royal Academy (Mayne 9). Emile Deroy fait le portrait de Baudelaire, en quelques séances à la Tour d'Argent, alors restaurant de mariniers, et d'après ce portrait, une lithographie (CatBN57 105). A ces séances, au nombre de quatre, assistent Arondel, Léon Fauré, Nadar et Songeon (Ziegler C 155). Mascagna publie Les Polkeuses, poème de "Nick Polkmar" (Bandy et Mouquet 7). On y trouve le nom de "Fanfarnou", origine probable de celui de l'héroïne de La Fanfarlo (Dufay C 78). Poulet-Malassis rédige le prospectus de la Revue littéraire de l'Orne, qui ne paraîtra pourtant pas (Ziegler B 369). A la suite d'une liaison commençée plus tôt, Mme Sabatier devient maîtresse de Richard Wallace (qui se fait appeler Richard Jackson, nom de sa mère), commerçant en objets d'art à Paris (P-Z 319). Ce sera lorsqu'il héritera plus tard de sa fortune que Jackson prendra le nom de Wallace. Puis, vers cette même année Aglaé devient la maîtresse du sculpteur Auguste-Stello Clésinger, et la restera jusqu'en 1846, lorsqu'elle devient maîtresse d'Alfred Mosselmann (Vapereau 1870). Nathaniel P. Willis visite le continent européen. Il a 34 ans (Pommier-Pichois 474). Baudelaire rédige une version d'Une Gravure fantastique qui sera trouvée parmi les papiers de V. Hugo à sa mort (FM59 ). [details]

3 XII 44 --- Dans la Quotidienne. "G.B.". [Gustave Brunet] publie sa traduction, la première connue hors de l'Amérique, de William Wilson, par Edgar Allan Poe. Intitulée James Dixon, ou la funeste ressemblance, elle est présentée comme un ouvrage original. Ce texte est une imitation, sinon une parodie de l'ouvrage. Brunet a apparemment utilisé la version du conte qui a paru, en 1840, dans The Gift (Bandy K xiii). [details]

4 XII 44 --- James Dixon... paraît dans la Quotidienne (Bandy K xiii). [details]

III 45 --- Théodore de Banville rencontre la mendiante qu'il va célébrer dans son poème: A Une Petite Chanteuse des rues et qui va inspirer également le poème de Baudelaire: A Une Mendiante rousse (Banville B 89 ). Date du poème: A Charles Baudelaire, par Théodore de Banville, paru dans Les Stalactites (T ). [details]

seconde quinzaine de V 45 --- Mise en vente du Salon de 1845 (Tabarant B 89). Baudelaire reçoit une ou deux lettres injurieuses venant d'artistes critiqués (CE 467). Au dos de la couverture du livre sont annoncés ses futurs ouvrages: (sous presse) De La Peinture moderne; (pour paraître prochainement) De La Caricature parallèlement à David, Guérin et Girodet (T ). [details]

VIII 45 --- Echéance d'un billet détenu par Lebois, tailleur de Baudelaire (CG I 66). Le Magasin pittoresque publie la traduction d'Edgar Allan Poe très libre et anonyme [par Gustave Brunet?]: Une Lettre volée (Bandy K xiii). [details]

28 IX 45 --- A Une Jeune Saltimbanque paraît dans la Silhouette sous la signature de Al. Privat d'Anglemont. Ce poème, sans doute de Baudelaire, rappelle A Une Mendiante rousse (Bandy A 1). [details]

XI 45 --- Amédée Pichot publie, dans la Revue britannique, sous le pseudonyme d'Alphonse Borghers, une traduction du Gold Bug d'Edgar Allan Poe. Traduction plutôt fidèle, ce Scarabée d'or est la première traduction d'Edgar Allan Poe qui porte son nom comme auteur du texte anglais (Bandy K xiii). Baudelaire est inscrit comme étudiant libre à l'Ecole de droit (Guilhermoz 415-416). La liste des inscriptions à l'Ecole des Chartes porte le nom de Pierre Charles Baudelaire, étudiant libre (Guilhermoz). L'adresse donnée est 7, place Vendôme, résidence des Aupick (P-Z 210). [details]

1846? --- Date donnée par Jules Buisson comme celle des vers qu'il attribue à Baudelaire sur une grande fille maigre habillée en crinoline (P-Z 174). Emile Deroy fait pour Baudelaire la copie des Femmes d'Alger de Delacroix {2,3,4}. [details]

11 VI 46 --- Signant "G.Baudelaire.", Gustave Brunet publie, dans la Quotidienne, sa traduction assez libre des Murders in the rue Morgue d'Edgar Allan Poe ["Un Meurtre sans exemple dans les fastes de la justice"]. Le nom de l'auteur du conte n'est pas mentionné (Bandy K xiv). [details]

12 VI 46 --- "Meurtre sans exemple..." dans la Quotidienne (Bandy K xiv). [details]

13 VI 46 --- "Meurtre sans exemple..." dans la Quotidienne (Bandy G xiv). [details]

IX 46 --- "O.N". ["Old Nick:" Emile-Daurand Forgues] publie, dans la Revue britannique, une traduction assez précise d'Une Descente dans le Maelstrom d'Edgar Allan Poe. Le nom de l'auteur y figure (Bandy K xiv). [details]

12 X 46 --- Sous le titre: Une Sanglante Enigme, "Old Nick" [Forgues] publie, dans le Commerce, sa traduction du Double Assassinat dans la rue Morgue. C'est une très brève adaptation de l'ouvrage d'Edgar Allan Poe, dont le nom est omis (Bandy K xiv). [details]

15 X 46 --- Article d'"Old Nick" [Forgues] sur E.A. Poe dans la Revue des deux mondes. C'est un compte-rendu critique de l'édition Wiley and Putnam des Tales (Bandy K xv). [details]

27 I 47 --- Isabelle Meunier publie sa traduction du Chat noir dans la Démocratie pacifique. C'est sans doute avec la lecture de cette traduction ou des suivantes de Mme Meunier que Baudelaire a fait la connaissance d'Edgar Allan Poe (Lemonnier 191). [details]

31 I 47 --- Isabelle Meunier publie, dans la Démocratie pacifique, sa traduction: L'Assassinat de la rue Morgue (Bandy K xiv). [details]

19 V 47 --- Le Mémorial bordelais publie une traduction anonyme de la Purloined Letter d'Edgar Allan Poe [par Gustave Brunet?]. Son titre: Une Lettre soustraite (Bandy K xv-xvi). Clésinger épouse, à Nohant, Solange Sand, fille de George Sand (Ziegler B 375 ). [details]

20 V 47 --- Une Lettre soustraite d'Edgar Allan Poe dans le Mémorial bordelais (Bandy K xv-xvi). [details]

21 V 47 --- Une Lettre soustraite d'Edgar Allan Poe dans le Mémorial bordelais (Bandy K xv-xvi). [details]

3 VII 47 --- La Démocratie pacifique publie la traduction par Isabelle Meunier du Colloque d'Eiros et Charmion d'Edgar Allan Poe (Bandy K xvi). [details]

20 XI 47 --- La Bibliographie de la France enregistre la publication de La Closerie des lilas, livre de Privat d'Anglemont contenant deux poèmes attribués à Baudelaire: Chanson [Combien dureront nos amours?] et J'aime ses grands yeux bleus, sa chevelure ardente (Bandy et Mouquet 82). On y trouve également le second tercet de Vos Cheveux sont-ils blonds, vos lèvres humides,... sans nom d'auteur (OP I 424). [details]

28 XI 47 --- Aupick est nommé commandant de l'Ecole Polytechnique (Bandy et Mouquet 73). Le ménage Aupick habitera au munéro 66, rue de Clichy, ayant quitté l'Hôtel de la Place (Pichois F 273). [details]

24 XII 47 --- La Démocratie pacifique publie la traduction par Isabelle Meunier du conte d'Edgar Allan Poe: "Une Descente au Maelstrom" (Bandy K xvi). [details]

25 XII 47 --- "Une Descente au Maelstrom" dans la Démocratie pacifique (Bandy K xvi). [details]

`22 II 48 --- Charles Toubin, Courbet, le musicien Promayet et Baudelaire se promènent du début de l'après-midi, vers 3h, jusqu'au soir. A la place de la Concorde, ils assistent à la mort d'un émeutier tué par un garde municipal. Courbet et Baudelaire vont aux bureaux de la Presse pour protester contre cet acte de barbarie (Bandy et Mouquet 9). [details]

23 II 48 --- Toubin, Baudelaire, Promayet et Champfleury traversent la Seine à 1h de l'après-midi et vont au Café de la Rotonde, près de l'Ecole de Médecine, où ils rencontrent d'Abrantès. Ce dernier leur révèle qu'on se bat dans le quartier Saint-Denis; ils s'y dirigent sans attendre. De la place du Châtelet ils entendent la fusillade et arrivent au boulevard du Temple pour apprendre la démission de Guizot et la fin des hostilités. Baudelaire parle de tout cela avec Toubin, avec qui il dîne à 9h du soir. Baudelaire et Toubin reviennent ensuite au Café de la Rotonde, où ils retrouvent Courbet. Le tocsin sonne. Ils courent immédiatement à la place Saint-Sulpice, où les accueillent les coups de feu des gardes municipaux. Ils battent en retraite vers le Pont-Neuf, qu'occupe un bataillon de ligne. Toubin rentre chez lui à trois heures du matin (Bandy et Mouquet 10). A l'Ecole polytechnique, c'est le jour de sortie. Aupick convoque les élèves pour les conseiller de ne pas quitter la sécurité de l'institution. La plupart d'entre eux ont décidé de ne pas suivre son avis mais néanmoins sont rentrés sains et saufs (P-Z 254). [details]

24 II 48 --- Toubin rencontre Baudelaire et Barthet, le matin, au carrefour de Buci. Ils sont armés de fusils de chasse et sont prêts à se battre derrière une barricade qui ne les couvre que jusqu'à la ceinture. Selon Jules Buisson, qui les y retrouve le même soir, Baudelaire s'est servi d'un fusil volé chez un armurier (BDC 100-101). Toubin prétend qu'à cette date l'argent trimestriel de Baudelaire était épuisé (Bandy et Mouquet 11). Pendant que son beau-fils prend part à l'insurrection, Aupick s'efforce de contenir ses élèves à l'Ecole Polytechnique. Ils n'obéissent pas à ses ordres et sortent pour se battre dans les rues (Girard 282). Selon le témoignage de Fargue, élève de première année, Aupick, dans l'amphithéâtre de l'Ecole polytechnique, prend la parole devant tous les élèves. Il les exhorte à la patience et au calme et leur recommande à continuer à lui faire confiance. Les élèves désirent sortir de l'Ecole. Ils voudraient se joindre à la Garde nationale pour se placer entre les combattants mais Aupick ne veut pas leur permettre cette liberté, tout en approuvant leur intention de faire ainsi la paix. Soudain l'Ecole se voit attaquer par des hommes du peuple qui essayent d'en enfoncer les portes. Ces hommes demandent qu'on leur livre les élèves. Pour trancher cette question l'Ecole passe au vote, les élèves choisissant la sortie. Pendant la journée une compagnie de la troupe est assaillée devant l'Ecole par une troupe d'hommes du peuple: un ou deux hommes sont tués. Aupick fait entrer les soldats dans l'Ecole. A ce moment un homme du peuple le couche en joue, et il n'est sauvé que par l'intervention des camarades du tireur et par des élèves qui l'identifient comme commandant de l'institution. Aupick, qui n'accepte pas de rendre les soldats au peuple, ordonne à ses élèves de prendre les fusils des militaires et de les escorter comme prisonniers à leur caserne. Cela fait, le groupe sort par une porte de derrière, et rentre accompagné par les cries d'approbation du peuple (P-Z 254). Charles de Freycinet, élève de seconde année, décrit l'action d'un groupe auquel il appartient. On veut s'interposer entre gouvernement et peuple. Ils consultent leur commandant. Aupick, au lieu de le leur défendre, reconnaît l'inutilité d'un refus. Il leur donne la permission de sortir sur leur parole d'honneur de ne faire que ce qu'ils proposen (P-Z 255). Au cours de ces événements Aupick envoie au duc de Nemours deux messages, l'une pour décrire l'état d'effervescence des élèves, l'autre pour dire qu'il n'est plus maître de l'Ecole (P-Z 256). [details]

26 II 48 --- Premier numéro du journal: la Tribune nationale. Le nom de Baudelaire paraît sur la liste des rédacteurs (Bandy et Mouquet 17). A Carpentras, dans l'Echo du Ventoux, Champfleury publie en feuilleton "Le Chat Trott. Fragments". Cette première partie du morceau contient l'anecdote sur Baudelaire où il s'oppose à ce qu'on fasse empailler Trott (T ). [details]

1 III 48 --- Le Moniteur annonce qu'Aupick fait partie des officiers qui se rallient au gouvernement provisoire (Bandy et Mouquet 74-75). [details]

IV 48 --- Lors d'une réunion électorale, Baudelaire pose à deux des orateurs (Houssaye et Esquiros) d'embarrassantes questions d'ordre technique sur le libre-échange, sur les intérêts des petits commerçants etc (Bandy et Mouquet 21-22). Baudelaire demande 10 francs à sa mère, somme qu'il dit avoir perdue en revenant de Neuilly. Depuis trois jours, il cherche le moyen d'obtenir d'elle une autorisation relative à ses affaires pendant qu'elle est absente. Il lui demande un rendez-vous chez elle quand Aupick n'y sera pas et la prévient qu'il partira de Paris peut-être avant elle (CPl I 148). Date-limite de la composition du portrait du général Aupick à cheval (CatBN57 28). [details]

10 IV 48 --- Troisième numéro de la Tribune nationale. Il cite le nom de Baudelaire comme secrétaire de la rédaction. Turbin est Directeur, Combarel rédacteur-en-chef (Bandy et Mouquet 23). On imprime, dans La Patrie, l'avis aux élèves de l'Ecole Polytechnique rédigé par Aupick. Ce journal annonce qu'Aupick assistera à la cérémonie de la rentrée (T ). [details]

23 V 48 --- La Démocratie pacifique publie la traduction par Isabelle Meunier du "Scarabée d'or" d'Edgar Allan Poe (Bandy K xvi). [details]

25 V 48 --- Marie Daubrun crée, à la Porte-Saint-Martin, le rôle de la comtesse de Cayla, maîtresse de Louis XVIII, dans Le Maréchal Ney, drame historique en cinq actes et onze tableaux de Depeuty, Anicet-Bourgeois et Dennery (Feuillerat A 84). "Le Scarabée d'or" traduit par Isabelle Meunier, paraît dans la Démocratie pacifique (Bandy K xvi). On représente La Marâtre, pièce de Balzac. Baudelaire y assiste, peut-être en compagnie de Champfleury (BLB ) [details]

27 V 48 --- "Le Scarabée d'or" dans la traduction d'Isabelle Meunier, est publié dans la Démocratie pacifique (Bandy K xvi). [details]

6 VI 48 --- Dernier numéro retrouvé de la Tribune nationale (Bandy et Mouquet 26). [details]

17-24 VI s-s 48 --- Le Journal du Loiret publie la traduction par Isabelle Meunier du "Scarabée d'or" d'Edgar Allan Poe, déjà publiée dans la Démocratie pacifique (Bandy K xvi). [details]

X 48 --- Baudelaire va à Châteauroux pour prendre la direction d'un journal conservateur (Bandy et Mouquet 48). Son voyage est payé, sans que Baudelaire le sache, par sa mère, avec de l'argent qu'Ancelle remet au poète sans en indiquer la provenance (CPl I 153). [details]

20 X 48 --- Premier numéro du Représentant de l'Indre. On y attribue à Baudelaire un morceau intitulé "Actuellement", ainsi que d'autres articles du journal (Bandy et Mouquet 48-53). [details]


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