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1835 --- Henri Hignard, condisciple de Baudelaire au Collège royal, fera le portrait du poète comme il apparaissait en cette année, l'appelant un « charmant adolescent ». Il le dira exceptionnellement fin et distingué, passionné de Lamartine et d'Hugo et compositeur de vers (Hignard 418-424). [details]
5 XII 37 --- Le matin, Mme Aupick vient voir Baudelaire au Collège. Il compose ce matin même en grec, mais mal. Toutefois, il informe sa mère qu'il a eu une deuxième place en version latine. Il a fini tous ses devoirs pour M. Rinn, professeur de rhétorique, et celui-ci ne venant que jeudi, il demande à sa mère de louer et de lui envoyer Le Dernier Jour d'un condamné de Victor Hugo {2}. Il la charge de remercier Aupick de la visite qu'il lui a faite (CPl I 48). [details]
env 10 VI 38 --- Charles écrit à sa mère pour la remercier de sa lettre, qu'il vient de recevoir. Il révèle, à sa demande, qu'il a eu une 14e place en version latine et lui raconte la complaisance de M. Rinn, un maître qu'il affectionne. Il lit ces jours-ci, et compose des vers, qu'il qualifie de détestables. Il trouve sans intérêt les conversations légères de ses condisciples et pense avec plaisir à ses vacances. Pour meubler son temps libre, il fera des exercices, des promenades, de l'équitation et aussi de l'anglais. Dans le journal, il a lu la nouvelle de la mort de Mme d'Abrantès; il a remarqué la présence à ses funérailles de Dumas et d'Hugo (CPl I 51). [details]
3 VIII 38 --- A sa mère, Charles envoie des nouvelles pessimistes quant à ses chances de prix au Concours général. Il a parlé avec un certain M. Zinse, de retour de Barèges, qui y avait rencontré Mme Aupick. Charles lit beaucoup d'ouvrages modernes, parlant spécialement d'Eugène Sue, de Victor Hugo (poésies et drames) et de Sainte-Beuve (Volupté). Il mentionne un nommé Roubier et son ancien condisciple Alphonse Aymard, qui vient de réussir brillamment au concours d'entrée de Saint-Cyr (CPl I 60). [details]
1839 --- Emile Deschanel, externe à Louis-le-Grand, fournit Baudelaire en auteurs de littérature moderne: Lamartine, Hugo, Musset, Vigny, Sainte-Beuve. Deschanel évoquera plus tard un poème de Baudelaire en latin traitant d'un supplice imaginé par un César romain. Ce dernier invite ses ennemis à souper, puis les fait étouffer sous une pluie de roses. Deschanel citera de mémoire un poème de jeunesse de Baudelaire qui rappelle ses jeunes amours et l'intrigue de La Fanfarlo (P-Z 108). [details]
25 II 40 --- Du 59 rue de Lille, après avoir assisté récemment à une représentation de Marion Delorme de Victor Hugo, et toujours sous le charme de cette pièce, Baudelaire demande une audience au poète. Sa lettre exprime son admiration profonde pour la personne et pour l'oeuvre d'Hugo. Il voudrait qu'Hugo le reçoive comme un représentant de la jeunesse qu'il enthousiasme (P-Z 125). Des représentations de Marion Delorme se sont données les 11 novembre, 22 et 31 décembre 1839 et le 1er février 1840, à la Comédie Française (P-Z 623). [details]
V 42 --- Dans la cinquième livraison de ses Historiettes contemporaines, Eugène Briffault raconte l'anecdote d'un homme qui prétend ne pas connaître Victor Hugo (Delesalle A 113). [details]
1844 --- La Fontaine de Jouvence, tableau de William Haussoulier, est exposé à Londres, à la Royal Academy (Mayne 9). Emile Deroy fait le portrait de Baudelaire, en quelques séances à la Tour d'Argent, alors restaurant de mariniers, et d'après ce portrait, une lithographie (CatBN57 105). A ces séances, au nombre de quatre, assistent Arondel, Léon Fauré, Nadar et Songeon (Ziegler C 155). Mascagna publie Les Polkeuses, poème de "Nick Polkmar" (Bandy et Mouquet 7). On y trouve le nom de "Fanfarnou", origine probable de celui de l'héroïne de La Fanfarlo (Dufay C 78). Poulet-Malassis rédige le prospectus de la Revue littéraire de l'Orne, qui ne paraîtra pourtant pas (Ziegler B 369). A la suite d'une liaison commençée plus tôt, Mme Sabatier devient maîtresse de Richard Wallace (qui se fait appeler Richard Jackson, nom de sa mère), commerçant en objets d'art à Paris (P-Z 319). Ce sera lorsqu'il héritera plus tard de sa fortune que Jackson prendra le nom de Wallace. Puis, vers cette même année Aglaé devient la maîtresse du sculpteur Auguste-Stello Clésinger, et la restera jusqu'en 1846, lorsqu'elle devient maîtresse d'Alfred Mosselmann (Vapereau 1870). Nathaniel P. Willis visite le continent européen. Il a 34 ans (Pommier-Pichois 474). Baudelaire rédige une version d'Une Gravure fantastique qui sera trouvée parmi les papiers de V. Hugo à sa mort (FM59 ). [details]
1 VI 46 --- A 8h, Baudelaire assiste à une soirée dansante donnée par Banville et Vitu. Il y rencontre Barrière, Alfred Busquet, Michel Carré, Hippolyte Castille, Pierre Dupont, les fils d'Hugo, Lherminier, Armand du Mesnil, Songeon, Nadar, Victor Perrot, Auguste Supersac, Auguste Vacquerie et Jules Viard (BET 29). [details]
entre le 1 et le 7 I 47 --- Baudelaire voit Sainte-Beuve et lui parle des "choses les plus étranges" en littérature. Baudelaire prétend que V. Hugo est un "âne de génie;" il raffole de Balzac (Chapelan ). [details]
27 XI 51 --- Baudelaire publie dans la Semaine théâtrale "Les Drames et les romans honnêtes" (T ). Il s'y moque de La Ciguë et de Gabrielle, pièces d'Emile Augier. Baudelaire trouve leur moralité "bourgeoise" assez douteuse, puisqu'elle mène plutôt au vice qu'à la vertu (qualité qui est le but de l'auteur de ces ouvrages). Baudelaire voit dans cette école une réaction contre le romantisme violent de Mademoiselle de Maupin de Gautier, ou de Kean, ou Désordre et génie, de Dumas père. Il s'élève contre l'emploi de termes religieux en des circonstances profanes, comme on en trouve chez les écrivains de cette école, ainsi que chez les "poètes abrutis par la volupté païenne". Il déplore l'esprit qui permet le succès de Jérôme Paturot..., et lui oppose les écrits de Pierre Leroux et de Proudhon. Il loue également Victor Hugo et Viollet-le-Duc et critique la réduction de l'art à la propagande. Aucune oeuvre belle ne pourra être moralement laide. Il cite l'auto-défense de Balzac, contre l'attaque d'Hippolyte Castille, dans la Semaine du mois d'octobre, 1846. Les écrits de Balzac sont taxés d'immoralité. Baudelaire trouve que les ouvrages moralisateurs de Berquin, de Montyon et d'Emile Augier rendront leurs émules vicieux et non vertueux. Il qualifie également le décret Faucher de "satanique" et déclare qu'il encouragera l'hypocrisie. Baudelaire termine son article en disant qu'il a l'intention d'analyser les tentatives de Balzac et de Diderot visant à rajeunir le théâtre (OCPl II 38, 1095). [details]
env 1 II 52 --- Baudelaire discute avec Champfleury et Armand Baschet la création d'un journal, dont le titre serait le Hibou philosophe (CPl I 185). Baudelaire rédige et envoie à Champfleury une note où il explique ses idées sur ce projet. Il conseille notamment des articles sur: Gautier; Sainte-Beuve; la Revue des deux mondes; Balzac auteur dramatique; "La Vie des coulisses;" "L'Esprit d'atelier;" Gustave Planche; Alexandre Dumas; Jules Janin; Eugène Sue; Paul Féval; les poèmes d'Arsène Houssaye et ceux d'Auguste Brizeux; les Lettres et mélanges de Joseph de Maistre; Le Mariage de Victorine de George Sand; La Religieuse de Toulouse de Jules Janin; la traduction d'Emerson, Essais de philosophie américaine, faite par Emile Montégut; Florian; Sedaine; Ourliac; toutes les "écoles du jour" (ce dernier article devrait être rédigé par les cinq collaborateurs collectivement. Il porterait sur Hugo, Gautier, Banville, Musset et autres). Baudelaire voit en Sébastien Mercier et Bernardin de Saint-Pierre des précurseurs de leur siècle. Les libraires susceptibles de leur être utiles sont: Furne; Houssiaux; Blanchard (Hetzel); Lecou; Michel Lévy; Giraud et Dagneau; Amyot, Charpentier, Baudry; Didier; Sandré; Hachette; Garnier; Gaume; Cadot; Souverain; Potter (OCPl II 50, 1102). Champfleury répond à Baudelaire par un "Essai de contrat et de règlement pour la rédaction du Hibou philosophe" (Crépet F 514-538). Sur une maquette du projet pour ce périodique projeté, Champfleury note le titre d'un article de Baudelaire à paraître: "De la caricature" (OCPl II 1103). [details]
vers 1854 --- En présence de Jean Rousseau, au Divan Lepeletier, Baudelaire critique Victor Hugo (CPl I 981) [details]
vers 1854 --- En présence de Jean Rousseau, au Divan Le Peletier, Baudelaire critique Victor Hugo (CPl I 981). [details]
14 I 54 --- Baudelaire reprend la lettre commencée, mais détruite, la veille, faisant quelques réflexions sur le projet de Champfleury, qui a trait à la publication de quelques romans de son ami. Il critique le style du romancier et lui reproche d'avoir à nouveau évoqué les compliments que Victor Hugo lui a adressés (CPl I 253). [details]
entre le 9 et le 11 VI s-l 55 --- Victor Hugo écrit Cérigo, poème inspiré par celui de Baudelaire: Un Voyage à Cythère (Hugo-Massin ). [details]
23 XI 55 --- Baudelaire demande à Paul de Saint-Victor de lui envoyer "les deux petites poésies de Victor Hugo" (CPl I 324). [details]
II 57 --- Date de la préface des Odes funambulesques de Théodore de Banville. Banville, en l'écrivant, parle de Baudelaire comme d'un élu, l'associant à Victor Hugo, à Théophile Gautier, à Lamartine, à Musset, et à Barbier. Pour prouver que l'esprit poétique se trouve là où la poésie est la plus inattendue, Banville observe que Proudhon et Veuillot,"implacables adversaires de la poésie et des poètes", produisent malgré eux des exemples de lyrisme. Proudhon, qui "n'a jamais lu un vers", s'est rencontré, presque idée pour idée, avec Les Litanies de Satan de Baudelaire. Veuillot aurait écrit, sans le savoir, une page digne de Burns (T ). Delacroix, dans son journal, mentionne avoir eu une conversation sur Thiers avec un "Monsieur C.Baudelaire" (Delacroix A 261-262). [details]
13 VI 57 (Cont) --- L'exemplaire de V. Hugo porte seulement cette dédicace: "A M. Victor Hugo/C.Baudelaire" (CPl I 935), et s'accompagne d'une lettre qu'Hugo jugera noble (LAB 186). A Alençon, les deux exemplaires des Fleurs du mal ed. de 1857 déposés à la Préfecture de l'Orne sont enregistrés (CatPM 33). Philoxène Boyer reçoit un exemplaire des Fleurs du mal ed. de 1857 avec la dédicace: "à mon ami Philoxène Boyer,/Ch. Baudelaire" (Guerquin ) [details]
13 VI 57 --- Morale du joujou paraît à nouveau dans le Rabelais. Le morceau est décrit comme extrait de Variétés et curiosités esthétiques publiées par Poulet-Malassis et De Broise, ouvrage "sous presse" (T ). Baudelaire envoie à Eugène De Broise la liste de presse des Fleurs du mal ed. de 1857: Th. Gautier; Guillaume Guizot; Sainte-Beuve; Edouard Thierry; Dalloz; Barbey d'Aurevilly; Ph. Boyer; A. De Pontmartin; L. Veuillot; P. Limayrac; Ph. Chasles; Ratisbonne; Leconte de Lisle; Ch. Asselineau; Sasanoff; Morel; Buloz; Lacaussade; A. Fould; M. Pelletier; G. Rouland; G. Rouland fils; H. de Larozerie; N.P. Willis; H.W. Longfellow; A. Tennyson; R. Browning; De Quincey; V. Hugo. Baudelaire entend changer et agrandir l'affiche annonçant son livre et demandera à M. Fowler, libraire anglais, quels journaux de son pays pourraient lui fournir de la publicité pour son ouvrage. Baudelaire promet d'écrire à Gautier à propos de la publication par Poulet-Malassis d'Emaux et camées (CPl I 406). Baudelaire a reçu 20 exemplaires des Fleurs du mal ed. de 1857 pour lui: 16 sur papier vulgaire, 4 sur grand papier (CPl I 410). Recevront des exemplaires sur grand papier: Mme Aupick; Asselineau; Delacroix; Dumas père ("l'immortel auteur d'Antony"); Champfleury; Achille Fould; Mérimée; Paul de Saint-Victor; Edouard Thierry; Walewski; Pincebourde. Il fera envoyer un exemplaire à Sainte-Beuve ("amitié fidèle"); à Chaix d'Est-Ange; à Nadar ("A mon ami Nadar"); à A. Lemaréchal (OCPl I 907). Celui de Mme Sabatier sera complété d'un dessin, qu'elle-même ou un autre y aura placé, celui de Jeanne Duval par Baudelaire. Sur ce dessin Mme Sabatier écrira: "Son idéal" (CatBN57 115). Armand Dumesnil recevra un exemplaire (`témoignage d'amitié") (Cat145 ). Celui d'Auguste Préault portera les mots: "A mon ami Auguste Préault (Cat11 ). Emile Deschamps en reçoit un également (OP II 292). Celui de Th. Gautier porte un ex-dono admiratif (OC61 1506). Murger ayant reçu un exemplaire, il adresse à Baudelaire l'invitation d'en envoyer un à la Revue des deux mondes (CPl I 933). [details]
14 VI 57 --- Jean Rousseau, journaliste belge fixé à Paris, attaque Baudelaire dans Figaro pour manque de respect envers Victor Hugo (T ). [details]
9 VII 57 --- Baudelaire rassure sa mère qu'il est d'accord avec le conseil de Mme Orfila lui suggérant de se distraire. Après des hésitations, Baudelaire a décidé d'envoyer les Fleurs du mal ed. de 1857 à Mme Aupick. Il dit avoir retranché un tiers du texte de son livre avant de l'avoir fait imprimer. Pourtant il réaffirme sa conviction que les arts poursuivent un but étranger à la morale, la beauté littéraire lui suffit. Il croit pouvoir jouir d'une immortalité littéraire égale à celle de Hugo, de Gautier et voire de Byron. Baudelaire déconseille à sa mère de faire lire son oeuvre à Mme Emon; il accepte, par contre, qu'il soit lu par M. Cardinne, le curé. Baudelaire pense que la situation électorale de Paris empêchera que l'on ne poursuive les Fleurs du mal ed. de 1857, contrairement aux bruits répandus. Il doit terminer les Curiosités esthétiques, les Poèmes nocturnes, qu'il croit pouvoir faire paraître dans la Revue des deux mondes. Egalement à achever: les Confessions du mangeur d'opium, en préparation pour le Moniteur. Baudelaire n'a vu Ancelle que deux fois depuis le départ de Mme Aupick pour Honfleur. Il renvoie à sa mère la lettre d'un M. Durand (CPl I 410). Les Chroniqueurs de Paris font écho à l'article sur Baudelaire paru dans la Revue anecdotique du 16 avril (T ). [details]
30 VIII 57 --- Hugo remercie Baudelaire de l'envoi des Fleurs du mal ed. de 1857, ainsi que de sa "noble lettre" (LAB 186). Baudelaire va chez Mme Sabatier, qui lui accorde des preuves sensuelles de son affection (CPl I 425). Dans Polichinelle, Antonio Watripon fait le compte-rendu des Fleurs du mal ed. de 1857; il les trouve anti-réalistes; il cite Le Vin des chiffonniers (T ). [details]
9 VI 58 --- Baudelaire avertit sa mère qu'on viendra chez elle à Honfleur réclamer 600 francs. Elle doit ou renvoyer l'homme à Paris ou lui dire d'attendre que Baudelaire lui envoie l'argent dans cette ville. La santé de Baudelaire est mauvaise; il fait très chaud à Paris; il se croit brouillé avec la direction de la Revue européenne, en raison du contrat qu'il doit conclure prochainement avec la Revue contemporaine. Ce contrat comprendra douze feuilletons par an, au prix de 3000 francs. Baudelaire se plaint des attaques parues contre lui-même et contre Edgar Allan Poe. Il promet de se réconcilier, s'il le faut, avec Emon (CPl I 502). Baudelaire écrit à Villemessant, directeur de Figaro, une lettre ouverte. Il se dit reconnaissant envers les maîtres de l'Ecole Romantique. Il se défend des sentiments de mépris qu'on lui attribue à l'égard du Victor Hugo des Contemplations (CPl I 500). [details]
4 VII 58 --- Georges Deslauriers raconte, dans la Gazette de Paris, l'anecdote du contrôleur du Cirque "disant à M. Victor Hugo: "Monsieur Rhugo? Connais pas." (T ). Baudelaire voit Ancelle (CPl I 508). [details]
4 VIII 58 --- Dans la Gazette de Paris, Georges Deslauriers interroge ses lecteurs: "Vous vous rappelez le contrôleur du Cirque, disant à M. Victor Hugo? « - Monsieur Rrhugo? Connais pas»" (T ) [details]
13 III 59 --- Théophile Gautier paraît dans l'Artiste (OCPl II 1128). On en avait envoyé les épreuves, à la demande de Baudelaire, à Victor Hugo à Guernesey (AR 484). [details]
15 IV 59 --- Victor Hugo écrit à Paul Meurice pour lui demander de donner une lettre à Baudelaire (AR 484). Ouverture de l'Exposition de 1859 au Palais des Beaux-Arts, avenue Montaigne. Baudelaire s'y rend immédiatement après l'inauguration (OCPl II 1383). [details]
2 VII 59 --- La Bibliographie de la France enregistre la publication par Poulet-Malassis de la lettre-préface de Victor Hugo pour le Théophile Gautier de Baudelaire, ainsi que celle de L'Histoire anecdotique et critique de la Presse parisienne de Firmin Maillard, contenant une description de Baudelaire, avec des allusions à ses activités de journaliste (T ). [details]
env 7 VIII 59? --- Baudelaire porte lui-même un mot à Paul Meurice. Il demande un prêt, disant qu'il s'absente de Paris pendant cinq ou six jours et qu'il renverra cet argent sans doute d'Alençon. Baudelaire n'a pas trouvé chez sa mère la lettre de Victor Hugo; pour l'obtenir, il aura donc à compter sur "les rebuts de la poste" (CPl I 591). [details]
7 VIII 59 --- Baudelaire a appris que Poulet-Malassis est poursuivi et lui écrit qu'il s'est lui-même brouillé avec Michel Lévy à propos d'Eureka, qu'il est en train de traduire. Il espère que Poulet-Malassis soignera l'impression du Gautier (CPl I 590). Baudelaire, qui a reçu l'épreuve du Théophile Gautier, promet à son éditeur de ne pas la garder plus d'un jour. Il cherche la lettre que Victor Hugo lui avait envoyée à l'Artiste, et qu'on n'a pas fait suivre à Honfleur. Baudelaire assure Poulet-Malassis qu'il enverra à temps les 400 francs qu'il lui réclame (CPl I 590). [details]
18 VIII 59 --- Victor Hugo déclare qu'il ne rentrera en France que lorsque la liberté sera rétablie. Il répond ainsi dédaigneusement à l'amnistie décrétée par l'Empire en faveur de ses adversaires politiques. Baudelaire copiera cette déclaration à la main (CPl I 1037). [details]
Preniêre Quinzaine de IX 59 --- Baudelaire informe Poulet-Malassis qu'il est cinq heures, trop tard pour lui écrire. Cette nuit il lui écrira pour lui envoyer les billets [de complaisance]. Baudelaire pense que Poulet-Malassis ne doit pas tirer [sur lui] avant qu'il ne puisse régler la question de Victor Hugo [à qui Baudelaire avait demandé une lettre-préface pour son Théophile Gautier. Il a déjà écrit à Hugo mais il lui enverra une nouvelle lettre d'explications (CPl93 I 1087) [details]
entre le 2 et le 13 IX 59 --- Baudelaire demande a Poulet-Malassis une épreuve du Théophile Gautier sur papier le plus léger possible. Il ajoute son souhait que l'éditeur fasse interligner d'un point son texte, mais non pas cette épreuve, qu'il voudrait d'un maximun de légéreté. Baudelaire écrira le 16 septembre pour expliquer à Poulet-Malassis ses combinaisons pour les 3000 francs, Calonne venant à son secours pour une somme encore inconnue. Baudelaire s'attend à la publication des Fantômes parisiens [premier titre des Sept Vieillards] le 15 dans la Revue française. Il n'y paraîtra pas. Baudelaire croit que Delacroix est de retour à Paris et promet de ne pas oublier [le desir de Poulet-Malassis d'avoir un échantillon de son art]. Baudelaire a promis à Henri Blaze, qui va essayer de réconcilier Baudelaire avec Buloz, son beau-frère. Cette lettre porte la transcription par Baudelaire de la déclaration, le 18 août, de Victor Hugo. Hugo refuse de prêter "un moment d'attention à la chose appelée amnistie" (CPl93 I 1086) [details]
19 IX 59 --- Baudelaire écrit à Poulet-Malassis qu'il n'a ni conclu ses affaires avec Hostein, ni reçu la lettre de Victor Hugo (CPl I 595). [details]
23? IX 59 --- Baudelaire écrit à Victor Hugo pour redemander la lettre écrite au mois d'avril passé et qu'il n'a pas reçue; il voudrait l'imprimer dans son étude sur Gautier. Baudelaire voudrait être protégé par Hugo et joint à sa lettre Fantômes parisiens (CPl I 596). [details]
27 IX 59 --- Baudelaire fait savoir à Poulet-Malassis que Didot et Gélis lui ont donné 400 francs sur le billet de l'éditeur. Pour éviter de payer un billet de 1500 francs chez Tenré, Baudelaire a dû lui donner l'autre billet de 400 francs qu'il tient de Poulet-Malassis. Il demande à ce dernier de lui apporter 1500 francs avant l'échéance du billet. Il désire recevoir cette somme à son hôtel, envoi affranchi, pour éviter les frais postaux. Baudelaire donnera 1100 francs à Tenré et 1500 francs à Pincebourde; il discutera avec Poulet-Malassis la manière d'avoir de De Rode les dernières centaines de francs qui leur manquent. Baudelaire n'a pu obtenir de la Revue française ni une épreuve ni le manuscrit de son Salon de 1859 (CPl I 602). On expédie à Victor Hugo le numéro de la Revue contemporaine qui contient Les Sept Vieillards et Les Petites Vieilles (CML 1239). [details]
1 X 59 --- Baudelaire attend toujours la lettre de Victor Hugo. Il a arraché à Morel, de la Revue française, L'Ange du bizarre pour le donner à de Calonne. Baudelaire est en train de traduire Eureka. Lévy a refusé de discuter l'impression en librairie de cet ouvrage avant qu'il ne paraisse dans la Revue internationale. Baudelaire envoie à Poulet-Malassis une avance prélevée sur sa traduction d'Eureka. Baudelaire a reçu une lettre d'un certain Boutailler qui semble vouloir se battre avec lui; il envoie cette lettre à Poulet-Malassis. Baudelaire dit qu'il préfère aux Contemplations de Victor Hugo sa Légende des siècles. Il conseille à Poulet-Malassis d'imprimer les deux volumes d'Emile Montégut. Poulet-Malassis ne suivra pas ce conseil (CPl I 604). Baudelaire va à la "Grande Fête du Réalisme" (Monselet 210). [details]
6 X 59 --- Victor Hugo écrit à Baudelaire de Hauteville House; il dit que le poète a fait naître "un frisson nouveau" (LAB 187). [details]
9? X 59 --- Baudelaire prie Paul Meurice de demander à Vacquerie si Hugo a bien reçu les épreuves de son Gautier et ses vers; il a souligné dans son Salon de 1859 les passages ayant un rapport avec Victor Hugo, en l'envoyant chez Meurice (CPl I 606). [details]
10 X 59 --- Baudelaire remercie Victor Hugo, qui l'a "traité en honne" comme il le désirais. Il promet de trouver le moyen de prouver sa reconnaissance pour la lettre-préface de son Théophile Gautier. Baudelaire dîne ce soir avec Paul Meurice et compte qu'ils parleront de Hugo. En lisant La Légende des siècles Baudelaire a trouvé une sensation semblable à celle produite par son Mangeur d'opium quant à l'effet visionnaire des deux ouvrages. Hugo n'a pas encore reçu le texte des Paradis artificiels. Il ne l'aura qu'après sa publication au printemps (CPl93 I 1088) [details]
10 X 59 --- Date à laquelle Baudelaire compte quitter Paris (CPl I 595). Il écrit à sa mère qu'il travaille beaucoup malgré tout, mais qu'il n'arrive pas à terminer son drame. Baudelaire a envoyé à sa mère: un numéro de la Revue contemporaine; La Légende des siècles; La Défection de Marmont, de Rapetti; Essai sur l'époque actuelle, de Montégut; Les Payens innocents, d'Hippolyte Babou; le Balzac de Gautier; une épreuve (sans doute de son Gautier) (CPl I 607). Du café-restaurant du Départ, gare Montparnasse, Poulet-Malassis écrit à Baudelaire. Il voudrait savoir l'adresse de Delacroix. Baudelaire l'écrit sur cette lettre et la lui renvoie (Pichois W 309-311). Baudelaire remercie Hugo de sa lettre-préface, disant qu'il l'a traité de la manière qu'il le désirais. Ce soir il dînera chez Meurice et ils parleront d'Hugo. Venant de lire La Légende des siècles, Baudelaire trouve que cela lui rappelle le Mangeur d'opium [sic] par la vision contenue dans l'image du mur des siècles {3}. [details]
env 10 X 59 --- Baudelaire envoie à Poulet-Malassis une copie de la lettre d'Hugo. Il remercie Hugo de sa lettre (CPl I 608). Baudelaire écrit à Victor Hugo pour le remercier de la lettre-préface du Théophile Gautier. Il lui parle de La Légende des siècles, "merveilleusement". Il copie la lettre d'Hugo, gardant la ponctuation de l'autographe, et l'envoie à Poulet-Malassis. Se moquant légèrement d'Hugo, de qui il parodie le style en écrivant, Baudelaire encourage Poulet-Malassis à "donner un violent coup de poing dans le plexus solaire de De Broise... pour la correction des épreuves et le Progrès de la Typographie" {2}. [details]
env 15 X 59 --- Baudelaire retrouve une lettre de sa mère qu'on avait envoyée au bureau de la Revue française. Il joue maintenant le rôle de "papa et tuteur" auprès de Jeanne Duval. Baudelaire loue les facultés poétiques de Victor Hugo. Il s'étonne que Mme Aupick trouve à critiquer parmi les vers de La Légende des siècles dont il lui avait envoyé un exemplaire. Baudelaire y admire spécialement Ratbert (Le concile d'Ancône), Zim-Zizimi, Le mariage de Roland, La Rose de l'Infante (CPl I 609). [details]
18 X 59 --- Victor Hugo remercie Baudelaire de sa lettre sur La Légende des siècles (LAB 189). [details]
19 X 59 --- A 5h, n'ayant pas reçu d'épreuves à corriger, Baudelaire les demande à Poulet-Malassis. Baudelaire promet de ne pas oublier de demander à de Calonne un billet de complaisance pour son éditeur, disant que Tenré et Gélis leur restent comme escompteurs. Baudelaire est intéressé par la suggestion de faire encadrer le nom d'Hugo en page de titre du Théophile Gautier. Il est aussi d'accord pour un récapitulatif de ses oeuvres au dos du volume. Il prie Poulet-Malassis de lui envoyer toutes les épreuves à la fois (CPl I 610). [details]
24 XI 59 --- D'Honfleur [?], Baudelaire fait savoir à de Calonne qu'il aura fini son "Opium" à la fin du mois (CPl I 619). Victor Hugo, ayant reçu de Baudelaire un exemplaire du Théophile Gautier, demande à Paul Meurice d'en remercier l'auteur (CPl I 1055). [details]
7 XII 59 --- Baudelaire envoie Le Cygne, en copie autographe, à Victor Hugo en explicitant le poème. Il s'excuse des fautes d'imprimerie glissées dans l'extrait d'Eureka publié dans la Revue internationale, promettant à Hugo un exemplaire de l'édition, quand elle paraîtra. Baudelaire est poussé à faire ces remarques à cause d'un article d'Edmond Delière sur La Légende des siècles, paru dans cette revue à côté d'Eureka. Il pense que c'est pour cette raison que Hugo aurait lu l'extrait de l'ouvrage d'Edgar Allan Poe {1,2}. [details]
13 XII 59 --- Delacroix informe Baudelaire que ses occupations ne lui permettent pas, du moins pour le moment, de faire la peinture promise à Poulet-Malassis. Il a lu le Théophile Gautier de Baudelaire, et l'approuve (LAB 118). Baudelaire envoie à Poulet-Malassis un billet de Calonne qui représente le prix de "l'Opium" et un peu plus. Il espère que de Calonne achetera des études sur Guys et sur les peintres allemands, anglais et espagnols. De Rode ne payera désormais que numéro par numéro. Baudelaire demande à Poulet-Malassis d'envoyer 820 francs à Gélis ou à Pincebourde; il a peur que Gélis ne le poursuive. Baudelaire a acheté et commandé des dessins à Guys, pour lui ainsi que pour Poulet-Malassis. Il est en train de travailler; en janvier il pourra livrer tous les ouvrages promis à Poulet-Malassis, excepté les Fleurs du mal ed. de 1861 (CPl I 626). Baudelaire copie à la main et envoie à Victor Hugo le passage du Salon de 1859 qui a trait à ses dessins. Il met en cause dans sa lettre le talent de Méryon (CPl I 627). Poulet-Malassis avoue à Baudelaire qu'il n'a pas d'argent d'Hostein et que De Rode ne lui a donné qu'un acompte insignfiant au lieu des 100 francs qu'il attendait (P-Z 390). [details]
18 XII 59 --- Dans la Causerie, Jules Levieux loue le Théophile Gautier de Baudelaire (BJ 43). Au même endroit, Glatigny donne L'Impassible, poème dédié a Baudelaire (P-Z 418) Victor Hugo répond à la lettre de Baudelaire sur Le Cygne {2}. [details]
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