Charles Baudelaire

Une Micro-Histoire by Raymond P. Poggenburg


19 III 40 --- Baudelaire passe la soirée avec Champfleury et sa maîtresse. Il récite pour eux son sonnet Les Chats (OCPl I 950). [details]

25 V 40 --- Représentation de La Marâtre de Balzac. Baudelaire y assiste, peut-être avec Champfleury (BLB Ch. II, p. 37). [details]

entre le 20 V et le 27 V 45 --- Baudelaire demande à Champfleury un article sur le Salon de 1845. Il veut être comparé à Diderot (CPl I 123). [details]

27 V 45 --- Champfleury publie, dans le Corsaire-Satan, un article anonyme sur le Salon de 1845, où il loue l'ouvrage de Baudelaire (T ). [details]

été 45? --- A Champfleury, Baudelaire avoue avoir fait, auprès de gens insolents (dont Delange, marchand de tableaux), une démarche absurde. Humilié pour son ami et pour lui-même, Baudelaire a pu néanmoins sauver l'honneur et l'amour-propre de Champfleury (CPl I 128). [details]

1846 --- Selon Henri Hignard, date-limite de la composition de L'Albatros (FM42 227). Baudelaire s'excuse auprès de Charles Richomme, membre de la rédaction du Dimanche des enfants, d'avoir laissé sans lendemain leur projet de collaboration. Baudelaire parle de retirer à Richomme un manuscrit, peut-être celui du Jeune Enchanteur (CPl I 152). Richomme pourrait bien appartenir à la famille de la belle-soeur de Baudelaire, Anne-Félicité Ducessois (CPl II 999). Pierre Dupont fait confidence à Baudelaire de sa composition, Le Chant des ouvriers. Cette poésie, moins pastorale, plus citadine que celle des Paysans, chants rustiques, éblouit et attendrit Baudelaire, qui y voit une force et une vérité depuis longtemps attendues (CPl II 1000).Mosselman, amant de Mme Sabatier, demande à Clésinger de faire de sa maîtresse un moulage à vif (Ziegler B 373). Baudelaire et Louis Ménard font la connaissance de Leconte de Lisle, nouvellement arrivé à Paris. Baudelaire lui récite La Barque de Don Juan (Don Juan aux enfers) (BDC 153). Pendant la première partie de cette année, Baudelaire vit avec Emile Deroy, qui ne le quitte pas (Champfleury C 134). Marie Daubrun [d'Aubrun] habite au 19, rue de la-Tour-d'Auvergne (Pichois H 607n). Les revenus de Baudelaire gérés par Ancelle seront cette année de 2400 francs (CPl I lxxiv). Emile Deroy fait pour Baudelaire la copie des Femmes d'Alger de Delacroix (OCPL II 1298, AB 52, Baudelaire Et Asselineau 68). [details]

14 III 46 --- Champfleury mentionne le poème de Banville, A Baudelaire-Dufaÿs, dans le Corsaire-Satan (T ). [details]

env 7 V 46 --- Baudelaire envoie à Asselineau un exemplaire signé du Salon de 1846 (Cat67 ). Champfleury reçoit également un exemplaire corrigé (T ). Celui envoyé à Pougens porte en autographe: "L'auteur" (Cat297 ). Poulet-Malassis recevra le même livre, avec envoi d'auteur (Cat72 ). L'exemplaire dédicacé "A Armand Barthet, Baudelaire-Defays" porte en outre cinq corrections autographes de Baudelaire (Cat154 ). [details]

10 V 46 --- Dans la Silhouette, un article satirique [de Clément Caraguel] sur Baudelaire et son Salon. Y figurent aussi les noms de Vitu, de Champfleury, de Fournier, de Weill. Baudelaire y est décrit comme étant en relations avec Delacroix et l'on parle de ses dessins à la plume (BJ 14). Mort d'Emile Deroy, 3, rue des Fossés-Saint-Jacques; son corps est porté à Saint-Etienne-du-Mont, puis inhumé au cimetière Montparnasse (Ziegler C 54). Date-limite pour la copie faite par Deroy pour Baudelaire des Femmes d'Alger de Delacroix (I). [details]

27 V 46 --- On adresse à Baudelaire, ainsi qu'à d'autres, une invitation manuscrite à une soirée dansante donnée par Banville et Vitu le 1 juin (BET 29) Les autres invités sont: Théodore Barrière; Alfred Busquet; Michel Carré; Hippolyte Castille; Champfleury; Pierre Dupont; Loys Lherminier; Armand du Mesnil; Victor Perrot; Auguste Supersac; Auguste Vacquerie; Jules Viard (P-Z 230). [details]

10 X 46 --- Automne, un récit de Champfleury publié dans Chien-Caillou, est dédié à "M. Pierre de Fayis" (T ). [details]

30 XI 46 --- Date d'un chapitre de Chien-Caillou, de Champfleury; ce chapitre est dédié à Pierre de Fayis (T ). [details]

23 I 47 --- La Bibliographie de la France enregistre Chien-Caillou, de Champfleury. Inspiré par le graveur Rodolphe Bresdin, cet ouvrage porte sur la couverture l'annonce de la parution du Catéchisme de la femme aimée de Baudelaire, ici "Pierre Dufays". On y trouve également l'annonce d'un grand volume in-quarto, de Baudelaire, intitulé Les Lesbiennes (T ). [details]

20 II 47 --- Inauguration du Théâtre Historique de Dumas père. On y crée La Reine Margot. Y assistent: Banville, Vitu, J. Viard, Champfleury, A. Weill, Murger, Fauchery, Vernet, Privat d'Anglemont (Pougin 263). Le Théâtre historique. Notice biographique et curieuse, vignette du journal le Dimanche (Paris, Gallet, 1847), donne des renseignements sur les débuts de ce théâtre en en décrivant l'ouverture (T ). [details]

5 VI 47 --- La Bibliographie de la France enregistre Pauvre Trompette, de Champfleury. Sur la couverture on lit l'annonce de la publication prochaine du Catéchisme de la femme aimée, par "Charles Dufays" [Baudelaire] (OCPl II 1410). [details]

IX 47 --- Date annoncée pour la publication de Fantaisies d'automne de Champfleury. Ce volume, que Baudelaire mentionnera dans son article: "Les Contes de Champfleury", ne paraîtra pas (OCPl II 1089). [details]

14 XI 47 --- Champfleury publie Les Chats de Baudelaire, dans son feuilleton: "Le Chat Trott", dans le Corsaire-Satan (T ). Ce poème paraîtra dans la première version, de quelques pages, des Aventures de Mademoiselle Mariette, et dans les versions suivantes (T ). [details]

10 XII 47 --- Le Voleur reproduit le feuilleton de Champfleury du 14 XI passé, qui contient Les Chats de Baudelaire (Robb D 63-66). [details]

31 XII 47 --- A Abbeville, Prarond reçoit de Champfleury une lettre au sujet de Champin, artiste qu'il voit comme comiquement bohémien, disant qu'il ferait un bon sujet à la caricature. Baudelaire, cité par Champfleury, pense que ce rapin finira par tourner la broche quelque part. Champfleury prend Champin comme exemple du gaspillage du temps, l'ayant étudié au Café de l'Europe. C'est Champin qui l'a inspiré à se retirer chez sa maîtresse pour travailler à une "grande nouvelle de cent pages" (P-Z 240). [details]

1848 --- Dès cette année, Champfleury dit passer "12 à 15 heures par jour" en compagnie de Baudelaire (Champfleury-Crépet ). Catherine Crowe publie The Night Side of Nature (Clapton 287). Rédaction présumée par Baudelaire de De Quelques Préjugés contemporains (OP II 151). Poulet-Malassis publie un pamphlet: La République à Vincennes (CG II 284n). Aglaüs Bouvenne fait une eau-forte d'après un dessin auto-portrait de Baudelaire (CatBN57 106). Courbet peint son tableau: Baudelaire à la pipe (CML II pl. 61). [details]

18 I 48 --- Un article de Baudelaire sur les Contes de Champfleury paraît dans le Corsaire-Satan. Baudelaire y remarque spécialement l'histoire de Rodolphe Bresdin, (Chien-Caillou), M. le Maire de Classy-les-Bois (en comparant son auteur à Balzac pour sa connaissance de la province), Carnaval, Pauvre Trompette, M. Prudhomme au Salon, Grandeur et décadence d'une sérinette, Une Religion au cinquième, Fuenzès, Simple Histoire d'un rentier, d'un lampiste et d'une horloge, Van Schaendel, père et fils. Baudelaire loue le style de ces contes et n'hésite pas devant la comparaison à ceux de Balzac. Il estime Champfleury comme supérieur à Dumas et à Paul Féval. Baudelaire évoque également, comme comparaison, Les Contes normands et Les Histoires baguenaudières, de Philippe de Chennevières (OCPl II 21, 1088). [details]

23 II 48 --- Toubin, Baudelaire, Promayet et Champfleury traversent la Seine à 1h de l'après-midi et vont au Café de la Rotonde, près de l'Ecole de Médecine, où ils rencontrent d'Abrantès. Ce dernier leur révèle qu'on se bat dans le quartier Saint-Denis; ils s'y dirigent sans attendre. De la place du Châtelet ils entendent la fusillade et arrivent au boulevard du Temple pour apprendre la démission de Guizot et la fin des hostilités. Baudelaire parle de tout cela avec Toubin, avec qui il dîne à 9h du soir. Baudelaire et Toubin reviennent ensuite au Café de la Rotonde, où ils retrouvent Courbet. Le tocsin sonne. Ils courent immédiatement à la place Saint-Sulpice, où les accueillent les coups de feu des gardes municipaux. Ils battent en retraite vers le Pont-Neuf, qu'occupe un bataillon de ligne. Toubin rentre chez lui à trois heures du matin (Bandy et Mouquet 10). A l'Ecole polytechnique, c'est le jour de sortie. Aupick convoque les élèves pour les conseiller de ne pas quitter la sécurité de l'institution. La plupart d'entre eux ont décidé de ne pas suivre son avis mais néanmoins sont rentrés sains et saufs (P-Z 254). [details]

26 II 48 --- Premier numéro du journal: la Tribune nationale. Le nom de Baudelaire paraît sur la liste des rédacteurs (Bandy et Mouquet 17). A Carpentras, dans l'Echo du Ventoux, Champfleury publie en feuilleton "Le Chat Trott. Fragments". Cette première partie du morceau contient l'anecdote sur Baudelaire où il s'oppose à ce qu'on fasse empailler Trott (T ). [details]

27 II 48 --- Premier numéro du Salut public, auquel collabore Baudelaire. Ce journal fut fondé avec 80 francs appartenant à Toubin et à son frère. Le premier numéro a été rédigé au café Turlot, qui faisait le coin de la rue de l'Ecole-de-Médecine et de la rue Hautefeuille. Ce périodique doit son nom à Baudelaire, qui le baptise ainsi (OP I 530). Champfleury, Courbet et Rodolphe Bresdin y collaborent (BDC 103). [details]

15 III 48 --- Deuxième feuilleton de Champfleury dans l'Echo du Ventoux à Carpentras. On y trouve le poème de Baudelaire: Les Chats (T ). [details]

28 III 48 --- L'Argus publie un article de Nadar, où il se moque âprement de Champfleury. Celui-ci prie Toubin et Baudelaire d'être ses témoins en duel et les envoie provoquer Nadar (Greaves 101). [details]

29 III 48 --- Toubin et Baudelaire se présentent chez Nadar de très bonne heure, de la part de Champfleury. Nadar étant absent, ils lui donnent rendez-vous dans un café, où ils l'attendent toute la journée. Enfin, Toubin sort pour dîner, y laissant Baudelaire. Nadar arrive au café, dit qu'il ne veut avoir affaire qu'avec Toubin et rentre chez lui, d'où il écrit à ce dernier. Il l'informe qu'il part pour la Pologne, se battre aux côtés des Polonais opprimés. A son retour, dit-il, il donnera satisfaction à Champfleury (Greaves 101-102, Toubin). [details]

25 V 48 --- Marie Daubrun crée, à la Porte-Saint-Martin, le rôle de la comtesse de Cayla, maîtresse de Louis XVIII, dans Le Maréchal Ney, drame historique en cinq actes et onze tableaux de Depeuty, Anicet-Bourgeois et Dennery (Feuillerat A 84). "Le Scarabée d'or" traduit par Isabelle Meunier, paraît dans la Démocratie pacifique (Bandy K xvi). On représente La Marâtre, pièce de Balzac. Baudelaire y assiste, peut-être en compagnie de Champfleury (BLB ) [details]

28 V 48 --- Dans la Presse, Champfleury parle des journaux à un sou publiés depuis le 26 février et vendus dans les rues de Paris. Il cite le Salut public, entre autres, et révèle que les rédacteurs d'un de ces journaux (peut-être celui-ci) l'ont vendu dans les cafés (OCPl II 1555). Dans la même Presse, Th. Gautier déclare: "Mlle Daubrun est fort jolie dans le rôle de Mme de Cayla" (T ). [details]

29 V 48 --- Dans le Bien public Eugène Pelletan cite la Presse de la veille, nommant comme rédacteurs Champfleury, Toubin et Baudelaire (appelé Bandelaire) du Salut public. Le Bien public corrige cette orthographe du nom du poète. Il prétend, lui aussi, que ce journal n'a eu que deux numéros. Champfleury signe ce texte (Pichois F 277). Dans la Revue de Paris (Bruxelles) Champfleury mentionne le Salut public au cours d'un article sur les journaux parus depuis la Révolution de février. Baudelaire est cité comme un des rédacteurs (T ). [details]

14 II 49 --- Le Succès porte l'annonce que Marie Daubrun joue, au théâtre de la Porte Saint-Martin, le rôle de Dorothée dans Le Pasteur ou l'Evangile et le foyer de Souvestre et Bourgeois. On écrit "La beauté de Mme Daubrun ajoute toujours quelque chose à l'ensemble d'une bonne représentation (T ). . Dans le feuilleton du Messager des arts, Champfleury exprime sa reconnaissance à Jean Wallon d'avoir noté l'existence dans sa Revue critique des journaux... du Salut public avec des détails sur sa publication (OCPl II 1557). [details]

24 II 49 --- Date fixée pour la publication, à Paris et à Leipzig, des Limbes, recueil de poésies de Baudelaire. Il ne paraît pas (FM 300). Dans le feuilleton du Messager des théâtres et des arts, Champfleury remercie Jean Wallon d'avoir parlé du Salut public dans son livre: Revue critique des journaux publiés à Paris depuis la Révolution de février jusqu'à la fin de décembre (OCPl II 1555). [details]

automne 49 --- Selon Champfleury, Baudelaire fait la connaissance d'Henry Monnier, à l'hôtel Pimodan (BDC 67-69). [details]

avant le 22 XI 49 --- Baudelaire assiste à la répétition générale de La Vie de Bohême, pièce d'Henry Murger et Théodore Barrière. Cette pièce est "cuisinée" à partir des feuilletons du Corsaire-Satan. Y assistent également: Nadar; Banville; Champfleury; Vitu; Privat; Asselineau; Calino; Wallon; Lefranc; Desbrosses; Le Gothique; Bache ("le violoncelliste fou devenu comédien"); Pierre Dupont; Fauchery; Jean Journet; Jules de La Madelène; les frères Toubin; Léon Noël; d'autres (Greaves 129). [details]

1850 --- Baudelaire fait de Champfleury et de lui-même des caricatures (CatBN57 31). [details]

4 V 50 --- La Bibliographie de la France enregistre la publication de l'Essai sur la vie et l'oeuvre des Lenain, peintres laonnais, de Champfleury, à Laon, chez Fleury (T ). [details]

env 9 V 50? --- Poulet-Malassis rencontre Baudelaire pour la première fois; le poète se trouve en compagnie de Champfleury, chez Perrin, rue du Petit-Lion-Saint-Sulpice (Bulletin 74-75 ) [renseignement communiqué par M. Cl. Pichois, v. P. Veber là-dessus]. [details]

10 V 50 --- De Neuilly, Baudelaire fait savoir à Nerval qu'il ne pourra pas assister ce soir-là, comme prévu, à la répétition du Chariot d'enfant. Il lui sera également impossible de venir le lendemain à la répétition générale, pour laquelle il donnera à Poulet-Malassis le billet qu'il a reçu de Nerval; Poulet-Malassis en profitera pour y amener Champfleury. Baudelaire demande à Nerval deux places d'orchestre pour lui et pour Jeanne; il voudrait qu'on les envoie au 95, avenue de la République, à Neuilly et qu'elles soient valables durant deux ou trois jours après leur réception (CPl I 164, 792). [details]

21 IX 50 --- Dans le Mouvement des arts. L'Ordre, Champfleury, à propos d'Un Enterrement à Ornans de Courbet, cite une remarque de Baudelaire sur l'habit noir (T ). [details]

6 X ou XI ou me 50 --- Le soir, Baudelaire invite Champfleury, pour qui il traduit une ballade et à qui il explique le comique d'atelier (CPl I 167). [details]

14 II 51 --- Baudelaire écrit de la part de Feuchères à Champfleury pour lui apprendre que Wattier a trouvé un "document" sur les Lenain. C'est une estampe où ils sont fidèlement représentés (CPl I 169). [details]

IV 51 --- Champfleury décrit à Philarète Chasles sa collaboration au Messager de l'Assemblée, fondé récemment. Il s'y dit mal payé mais libre pour tout dire. Champfleury appelle Baudelaire son "ami" et le dit "singulier et plein de talent" et note qu'il a publié dans ce périodique, dans le feuilleton "onze sonnets [sic]" (McCrae 112 (cite Troubat)). [details]

20 IV 51 --- Champfleury cite Baudelaire dans un article sur la pantomime anglaise, paru dans l'Evénement. Il tire cette citation d'un article inédit de son "ami Baudelaire...d...l...r", intitulé "De La Caricature et généralement du comique dans les arts", qu'il dit "sous presse". Baudelaire utilisera ce texte en rédigeant De L'Essence du rire (T ). Le Messager des théâtres annonce que Marie Daubrun joue dans une seule représentation de La Pie voleuse (T ). [details]

env 3 VI 51 --- Baudelaire voit Delacroix. Il y a un mois celui-ci avait répondu favorablement au souhait de Champfleury, qui lui avait demandé un album. Delacroix n'ayant pas reçu d'écho de cette demande, charge Baudelaire d'en parler à Champfleury (CPl I 169). [details]

3 VI 51 --- Aupick arrive à Paris pendant la nuit, après avoir passé quatre jours à Lyon pour inspecter les nouvelles fortifications. En route, Aupick et Mme Aupick avaient visité Athènes, Messine (après une tempête), Naples, Rome et Marseille, avant de s'arrêter quatre jours à Lyon. Mme Aupick a été malade pendant et après le voyage (Pichois F 483). Baudelaire écrit à Champfleury pour lui rappeler qu'ayant demandé un album à Delacroix il y a un mois, il laisse maintentant tomber cette affaire en quenouille (CPl I 169). [details]

été 51? --- Au dire d'Alfred Delvau, Baudelaire fréquente le cabaret du père Cense, à Fontenay-aux-Roses. Delvau décrira ce cabaret dans le Rabelais du 27 mai 1857, nommant parmi les habitués de cet établissement, Champfleury, Heynette de Kesler, Promayer [sic], J.-L. Debillemont et Léon Fuchs (T ). [details]

10 VII 51 --- Les Aupick partent pour Madrid (CPl I 173). Baudelaire écrit à Armand Dutacq pour se présenter à lui. Il déclare vouloir placer dans le Pays un ouvrage qui occupera quelques feuilletons: Du Comique dans les arts et des caricaturistes. Il le dit achevé. Il est en train de le recopier. Baudelaire se recommande de Champfleury, de Solar et d'Esquiros. Dutacq pourra les consulter (CPl I 174). [details]

12 VII 51 --- La Bibliographie de la France enregistre Lettres sur l'art français en 1850, par Philippe de Chennevières, où Baudelaire est comparé favorablement à Champfleury, à Thoré et à Planche (T ). [details]

29 VII 51 --- Champfleury, offusqué, écrit à Baudelaire pour lui reprocher de s'être rendu deux fois chez Mme Balzac à Beaujon. Champfleury a deviné que Baudelaire a fait ces visites (OCPl II 1098). [details]

30 VII 51 --- Champfleury attend Baudelaire chez lui, le matin, jusqu'à 8 h. Il voudrait une explication sur les deux visites de son ami chez Mme Vve Balzac (OCPl II 1098). [details]


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