Charles Baudelaire

Une Micro-Histoire by Raymond P. Poggenburg


1848 --- Dès cette année, Champfleury dit passer "12 à 15 heures par jour" en compagnie de Baudelaire (Champfleury-Crépet ). Catherine Crowe publie The Night Side of Nature (Clapton 287). Rédaction présumée par Baudelaire de De Quelques Préjugés contemporains (OP II 151). Poulet-Malassis publie un pamphlet: La République à Vincennes (CG II 284n). Aglaüs Bouvenne fait une eau-forte d'après un dessin auto-portrait de Baudelaire (CatBN57 106). Courbet peint son tableau: Baudelaire à la pipe (CML II pl. 61). [details]

1848 --- Baudelaire écrit à un "Monsieur Rard" une lettre qu'il n'envoie pourtant pas. Il se réjouit d'être accusé d'ultra-libéralisme par ce dernier et il accepte volontiers d'être comparé à La Fayette, Lanjuinais [le comte Jean-Denis] et d'Argenson [le marquis Marc-René de Voyer] (CPl I 155). Asselineau rencontre Baudelaire le soir au Café Cusinier, dans le Quartier latin. Baudelaire a la tête rasée (Crépet U 172). [details]

premiers mois de 48 --- Epoque présumée de la composition d'Invitation au voyage (Ruff A 483-488). [details]

env 1 I 48 --- Baudelaire promet à sa mère d'aller la voir immédiatement (CPl I 148). [details]

2 I 48 --- Baudelaire s'excuse auprès de Mme Aupick de ne pas être allé immédiatement chez elle, comme il l'avait promis. Il trouve ses vêtements malséants pour une visite chez elle, mais il s'attend à une prochaine amélioration de ses affaires, ce qui lui permettra de mieux s'habiller. Il compte la voir dans peu de jours (CPl I 148). [details]

17 I 48 --- L'Avant-scène informe son public que Marie Daubrun joue Thérèse dans Les Deux Forçats (T ). [details]

18 I 48 --- Un article de Baudelaire sur les Contes de Champfleury paraît dans le Corsaire-Satan. Baudelaire y remarque spécialement l'histoire de Rodolphe Bresdin, (Chien-Caillou), M. le Maire de Classy-les-Bois (en comparant son auteur à Balzac pour sa connaissance de la province), Carnaval, Pauvre Trompette, M. Prudhomme au Salon, Grandeur et décadence d'une sérinette, Une Religion au cinquième, Fuenzès, Simple Histoire d'un rentier, d'un lampiste et d'une horloge, Van Schaendel, père et fils. Baudelaire loue le style de ces contes et n'hésite pas devant la comparaison à ceux de Balzac. Il estime Champfleury comme supérieur à Dumas et à Paul Féval. Baudelaire évoque également, comme comparaison, Les Contes normands et Les Histoires baguenaudières, de Philippe de Chennevières (OCPl II 21, 1088). [details]

22-23 I s-d 48 --- Armand Barthet, offensé par certains propos de Baudelaire, le provoque en duel. Les témoins de Barthet sont Mignot et Monselet. Ceux de Baudelaire sont Trapadoux et Lebloys. Après avoir essayé d'arranger les choses à l'amiable, les témoins se retirent. Barthet insiste pour qu'on se batte; mais le duel n'a pas lieu (BDC 165-167). [details]

8 II 48 --- Marie Daubrun joue Adèle dans Bruno-le-Fileur, vaudeville en deux actes, écrit par les frères Cogniard. C'est la reprise de la pièce à la Porte-Saint-Martin (Feuillerat A 83-84). [details]

17 II 48 --- L'Argus, parlant du programme du Théâtre de la Porte-Saint-Martin, observe que La Fin du monde est chaque soir accompagné de La Belle aux cheveux d'or, actuellement réduit en trois actes .... Mlle Daubrun est une belle personne; elle a de magnifiques épaules, un profil fort attrayant, mais elle paraît en proie à un spleen d'autant plus dangereux, qu'il peut gagner les spectateurs" (T ). [details]

19 II 48 --- Reprise de Diane de Chivry, drame en cinq actes de Frédéric Soulié à la Porte-Saint-Martin. Marie Daubrun joue le rôle de Diane, jeune Vendéenne (Pichois H 611), rôle qu'elle a tenu en décembre (I ). [details]

`22 II 48 --- Charles Toubin, Courbet, le musicien Promayet et Baudelaire se promènent du début de l'après-midi, vers 3h, jusqu'au soir. A la place de la Concorde, ils assistent à la mort d'un émeutier tué par un garde municipal. Courbet et Baudelaire vont aux bureaux de la Presse pour protester contre cet acte de barbarie (Bandy et Mouquet 9). [details]

23 II 48 --- Toubin, Baudelaire, Promayet et Champfleury traversent la Seine à 1h de l'après-midi et vont au Café de la Rotonde, près de l'Ecole de Médecine, où ils rencontrent d'Abrantès. Ce dernier leur révèle qu'on se bat dans le quartier Saint-Denis; ils s'y dirigent sans attendre. De la place du Châtelet ils entendent la fusillade et arrivent au boulevard du Temple pour apprendre la démission de Guizot et la fin des hostilités. Baudelaire parle de tout cela avec Toubin, avec qui il dîne à 9h du soir. Baudelaire et Toubin reviennent ensuite au Café de la Rotonde, où ils retrouvent Courbet. Le tocsin sonne. Ils courent immédiatement à la place Saint-Sulpice, où les accueillent les coups de feu des gardes municipaux. Ils battent en retraite vers le Pont-Neuf, qu'occupe un bataillon de ligne. Toubin rentre chez lui à trois heures du matin (Bandy et Mouquet 10). A l'Ecole polytechnique, c'est le jour de sortie. Aupick convoque les élèves pour les conseiller de ne pas quitter la sécurité de l'institution. La plupart d'entre eux ont décidé de ne pas suivre son avis mais néanmoins sont rentrés sains et saufs (P-Z 254). [details]

24 II 48 --- Toubin rencontre Baudelaire et Barthet, le matin, au carrefour de Buci. Ils sont armés de fusils de chasse et sont prêts à se battre derrière une barricade qui ne les couvre que jusqu'à la ceinture. Selon Jules Buisson, qui les y retrouve le même soir, Baudelaire s'est servi d'un fusil volé chez un armurier (BDC 100-101). Toubin prétend qu'à cette date l'argent trimestriel de Baudelaire était épuisé (Bandy et Mouquet 11). Pendant que son beau-fils prend part à l'insurrection, Aupick s'efforce de contenir ses élèves à l'Ecole Polytechnique. Ils n'obéissent pas à ses ordres et sortent pour se battre dans les rues (Girard 282). Selon le témoignage de Fargue, élève de première année, Aupick, dans l'amphithéâtre de l'Ecole polytechnique, prend la parole devant tous les élèves. Il les exhorte à la patience et au calme et leur recommande à continuer à lui faire confiance. Les élèves désirent sortir de l'Ecole. Ils voudraient se joindre à la Garde nationale pour se placer entre les combattants mais Aupick ne veut pas leur permettre cette liberté, tout en approuvant leur intention de faire ainsi la paix. Soudain l'Ecole se voit attaquer par des hommes du peuple qui essayent d'en enfoncer les portes. Ces hommes demandent qu'on leur livre les élèves. Pour trancher cette question l'Ecole passe au vote, les élèves choisissant la sortie. Pendant la journée une compagnie de la troupe est assaillée devant l'Ecole par une troupe d'hommes du peuple: un ou deux hommes sont tués. Aupick fait entrer les soldats dans l'Ecole. A ce moment un homme du peuple le couche en joue, et il n'est sauvé que par l'intervention des camarades du tireur et par des élèves qui l'identifient comme commandant de l'institution. Aupick, qui n'accepte pas de rendre les soldats au peuple, ordonne à ses élèves de prendre les fusils des militaires et de les escorter comme prisonniers à leur caserne. Cela fait, le groupe sort par une porte de derrière, et rentre accompagné par les cries d'approbation du peuple (P-Z 254). Charles de Freycinet, élève de seconde année, décrit l'action d'un groupe auquel il appartient. On veut s'interposer entre gouvernement et peuple. Ils consultent leur commandant. Aupick, au lieu de le leur défendre, reconnaît l'inutilité d'un refus. Il leur donne la permission de sortir sur leur parole d'honneur de ne faire que ce qu'ils proposen (P-Z 255). Au cours de ces événements Aupick envoie au duc de Nemours deux messages, l'une pour décrire l'état d'effervescence des élèves, l'autre pour dire qu'il n'est plus maître de l'Ecole (P-Z 256). [details]

26 II 48 --- Premier numéro du journal: la Tribune nationale. Le nom de Baudelaire paraît sur la liste des rédacteurs (Bandy et Mouquet 17). A Carpentras, dans l'Echo du Ventoux, Champfleury publie en feuilleton "Le Chat Trott. Fragments". Cette première partie du morceau contient l'anecdote sur Baudelaire où il s'oppose à ce qu'on fasse empailler Trott (T ). [details]

27 II 48 --- Baudelaire assiste à la deuxième séance de la Société Républicaine Centrale qui se tient sous la présidence de Blanqui, qui vient de rentrer en France (I ). [details]

27 II 48 --- Premier numéro du Salut public, auquel collabore Baudelaire. Ce journal fut fondé avec 80 francs appartenant à Toubin et à son frère. Le premier numéro a été rédigé au café Turlot, qui faisait le coin de la rue de l'Ecole-de-Médecine et de la rue Hautefeuille. Ce périodique doit son nom à Baudelaire, qui le baptise ainsi (OP I 530). Champfleury, Courbet et Rodolphe Bresdin y collaborent (BDC 103). [details]

28 II 48 --- Xavier Durrieu, dans le Courrier français, cite Baudelaire parmi ceux qui sont inscrits sur les listes constituées la veille de la Société Républicaine Centrale, le club de Blanqui. Les noms de ceux qu'on pourrait reconnaître d'intérêt baudelairien, de près ou de loin: Charles Deslys, Poupart, Noël Parfait, A. Toussenel, A. Thomas, Wagner, Wallon, P. Dupont. A cette date s'est passée la 3e séance du club, au Tivoli d'hiver, 45 rue de Grenelle-St.-Honoré (T ). Asselineau prétend que Baudelaire a fait un article intitulé "Les Châtiments de Dieu", publié à cette date dans le deuxième numéro du Salut public, où Baudelaire fut membre de la rédaction. Jean Wallon inclue cet écrit dans son volume Revue critique des journaux de 1848 (T ). Sur une autre liste, constituée le soir du 28, le même Courrier français porte le nom d'Aupick, parmi les noms des Lieutenans-généraux qui offre leurs services au Gouvernement provisoire. Cette liste n'est publiée que le lendemain par le Courrier français (T ). [details]

29 II 48 --- La Démocratie pacifique annonce l'adhésion du lieutenant-général Aupick au gouvernement provisoire (T ). Comme le fait le Courrier français (T ). [details]

1 III 48 --- Le Moniteur annonce qu'Aupick fait partie des officiers qui se rallient au gouvernement provisoire (Bandy et Mouquet 74-75). [details]

1 ou 2 III 48 --- Publication du second numéro du Salut public, grâce à la persistence de Baudelaire, dont les collaborateurs ont perdu beaucoup de leur ardeur. Le soir il en vend des exemplaires dans la rue Saint-Andre-des-Arts. En même temps, dans la rue des Saints-Pères, une jeune femme libre [une veuve] déguisée en ouvrière en faisait autant. Les revenus de cette vente se montant à quelques 12 ou 15 francs, les fondateurs du journal ont décidé d'en abandonner le projet et de dépenser ces profits pour un "magnifique banquet commémoratif" chez Lescophy, rue de Beaune. Y participent les fondateurs, le frère de Toubin et la jeune vendeuse (P-Z 258-259). Ce numéro du Salut public recommande la reprise, au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, de L'Auberge des Adrets. Marie Daubrun y jouera (T ). [details]

2 III 48 --- Première représentation à la Porte-Saint-Martin de Guillaume Tell, drame en cinq actes de Virgile Boileau, où Marie Daubrun joue le rôle de Gertrude (Feuillerat A 84). [details]

3 III 48 --- Le général Aupick est maintenu au commandement de l'Ecole Polytechnique par le gouvernement provisoire (Nouvion 169). [details]

4 III 48 --- La République française fait mention de la représentation, au théâtre de la Porte-Saint-Martin, de Guillaume Tell; Marie Daubrun y joue le rôle de Gertrude (T ). Le Courrier français publie la liste des donations de la collecte pour les blessés. On y lit le nom de M. Rinn, proviseur du collège Louis-le-Grand au nom des professeurs et étudiants de l'institution. Il apporte la somme de 1000 francs (T ). [details]

10 III 48 --- Parmi les membres de la Société Républicaine Centrale "admis jusqu'à ce ce jour" sont: Collet [sans doute Henry Collet de La Madelène, qui écrivait pour le Courrier français], Sainte-Beuve, Wagner. Le nom de Baudelaire ne s'y lit pas(T ). [details]

10 III 48 --- Dans la liste définitive des membres de la Société Républicaine Centrale, publiée par le Courrier français, le nom de Baudelaire ne paraît pas (P-Z 260). [details]

10 III 48 --- Dans la liste définitive des membres de la Société Républicaine Centrale, publiée par le Courrier français, le nom de Baudelaire ne paraît pas (P-Z 260). [details]

11 III 48 --- A Carpentras, L'Echo du Ventoux reproduit, anonymement, un texte sans titre. Ce texte, attribué à Baudelaire, est publié déjà dans le Salut public sans doute en début mars sous le titre "La Curée". [details]

12 III 48 --- Deuxième numéro de la Tribune nationale (T ). [details]

15 III 48 --- Au Salon, Clésinger expose : La Bacchante, statue dont le modèle est Mme Sabatier (T ). [details]

15 III 48 --- Deuxième feuilleton de Champfleury dans l'Echo du Ventoux à Carpentras. On y trouve le poème de Baudelaire: Les Chats (T ). [details]

23 III 48 --- Reprise à la Porte-Saint-Martin de L'Auberge des Adrets, drame en trois actes de Benjamin, Saint Amant et Paulyanthe, musique d'Adrien; ballets de Maximien. Marie Daubrun y joue le rôle de Clémentine, jeune fiancée [v. le 1 ou 2 III 48] (Feuillerat A 84). La République française annonce ce spectacle (T ). [details]

26 III 48 --- Le Courrier français fait appel aux hommes "d'intelligence et de dévouement" à se réunir pour fonder un club (P-Z 260). [details]

28 III 48 --- L'Argus publie un article de Nadar, où il se moque âprement de Champfleury. Celui-ci prie Toubin et Baudelaire d'être ses témoins en duel et les envoie provoquer Nadar (Greaves 101). [details]

29 III 48 --- Toubin et Baudelaire se présentent chez Nadar de très bonne heure, de la part de Champfleury. Nadar étant absent, ils lui donnent rendez-vous dans un café, où ils l'attendent toute la journée. Enfin, Toubin sort pour dîner, y laissant Baudelaire. Nadar arrive au café, dit qu'il ne veut avoir affaire qu'avec Toubin et rentre chez lui, d'où il écrit à ce dernier. Il l'informe qu'il part pour la Pologne, se battre aux côtés des Polonais opprimés. A son retour, dit-il, il donnera satisfaction à Champfleury (Greaves 101-102, Toubin). [details]

IV 48 --- Lors d'une réunion électorale, Baudelaire pose à deux des orateurs (Houssaye et Esquiros) d'embarrassantes questions d'ordre technique sur le libre-échange, sur les intérêts des petits commerçants etc (Bandy et Mouquet 21-22). Baudelaire demande 10 francs à sa mère, somme qu'il dit avoir perdue en revenant de Neuilly. Depuis trois jours, il cherche le moyen d'obtenir d'elle une autorisation relative à ses affaires pendant qu'elle est absente. Il lui demande un rendez-vous chez elle quand Aupick n'y sera pas et la prévient qu'il partira de Paris peut-être avant elle (CPl I 148). Date-limite de la composition du portrait du général Aupick à cheval (CatBN57 28). [details]

2 IV 48 --- L'Argus fait le compte rendu de L'Auberge des Adrets, sans parler de Marie Daubrun (T ). [details]

5 IV 48 --- Le Coureur des spectacles donne une analyse de Mlle de Choisy, comédie-vaudeville en 2 actes au Théâtre des Variétés (T ). [details]

8 IV 48 --- Aupick rédige un avis aux élèves de l'Ecole Polytechnique, les avertissant que la rentrée est fixée pour le 15 avril. La Patrie l'imprimera (T ). Le gouvernement provisoire noMme Aupickupick "envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire" à Constantinople (CPl I 781-782). [details]

9 IV 48 --- Baudelaire a vingt-sept ans (I ). [details]

10 IV 48 --- Troisième numéro de la Tribune nationale. Il cite le nom de Baudelaire comme secrétaire de la rédaction. Turbin est Directeur, Combarel rédacteur-en-chef (Bandy et Mouquet 23). On imprime, dans La Patrie, l'avis aux élèves de l'Ecole Polytechnique rédigé par Aupick. Ce journal annonce qu'Aupick assistera à la cérémonie de la rentrée (T ). [details]

13 IV 48 --- Aupick reçoit de Lamartine l'annonce de sa nomination comme ministre à Constantinople (Pichois F 275). [details]

15 IV 48 --- Aupick est officiellement nommé Envoyé Extraordinaire et Ministre Plénipotentiaire à Constantinople (Nouvion 169). Charras, sous-secrétaire de la guerre, approuve la nomination d'Aupick et le met à la disposition de Lamartine (Pichois F 275). Aupick assiste à la rentrée de l'Ecole Polytechnique, ce qui est annoncé dans La Patrie (T ). [details]

fin IV ou début V 48? --- Depuis trois jours, Baudelaire cherche à voir sa mère, sans Aupick. Il essaye d'avoir son consentement pour lui de disposer de ses affaires financières pendant son absence. Baudelaire informe sa mère qu'il risque de quitter Paris avant elle. Il a perdu ce jour-là 20 francs rapportés de Neuilly; il voudrait que Mme Aupick les lui prête, pour qu'il puisse en disposer immédiatement. Il a besoin de son autorisation pour Ancelle car il est possible qu'il parte avant elle [pour Châteauroux?] (CPl I 149). [details]

début V 48? --- Baudelaire écrit à sa mère pour dire qu'il viendra lui faire ses adieux (CPl I 149). Il remarque que, quand il va chez elle, on le traite durement, à cause de Jeanne Duval (CPl I 153). [details]

mi-V 48 --- Les Aupick partent de Marseille à bord de La Mouette. Ils feront escale à Malte (Pichois F 276). [details]

12 V 48 --- Aupick est encore à Marseille, où il apprend la chute, à Constantinople, de Reschid Pacha (Pichois F 276), premier ministre du sultan qu'il a connu à Paris (P-Z 264). [details]

15 V 48 --- Date mentionnée par Baudelaire dans Mon Coeur mis à nu. Il évoque le souvenir du "goût de destruction" que ce jour lui a laissé, jour où l'émeute a envahi l'enceinte législative pour tenter de renverser le Gouvernement provisoire (JI 56, 334). [details]

23 V 48 --- La Démocratie pacifique publie la traduction par Isabelle Meunier du "Scarabée d'or" d'Edgar Allan Poe (Bandy K xvi). [details]

25 V 48 --- Marie Daubrun crée, à la Porte-Saint-Martin, le rôle de la comtesse de Cayla, maîtresse de Louis XVIII, dans Le Maréchal Ney, drame historique en cinq actes et onze tableaux de Depeuty, Anicet-Bourgeois et Dennery (Feuillerat A 84). "Le Scarabée d'or" traduit par Isabelle Meunier, paraît dans la Démocratie pacifique (Bandy K xvi). On représente La Marâtre, pièce de Balzac. Baudelaire y assiste, peut-être en compagnie de Champfleury (BLB ) [details]


1