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Baudelaire fait savoir à Catulle Mendès qu'il acceptera de publier quelques-uns de ses vers dans le Parnasse contemporain. Il accepte également les 100 francs que Mendès a offerts de lui prêter. Baudelaire insiste pourtant, quant aux poèmes, sur le droit de les imprimer dans une nouvelle édition des Fleurs du mal ed. de 1857. Il dit qu'il enverra à Mendès un volume [Les Epaves] et nie avoir collaboré avec Poulet-Malassis pour cet ouvrage. Baudelaire voudrait que Mendès le renseigne sur la revue L'Art, dont lui a parlé Sainte-Beuve et qu'il ne connaît pas. Baudelaire conseille à Mendès de demander des vers à Philoxène Boyer. Ce dernier fait des poésies que Baudelaire juge "superbes", quoique leur auteur ne s'en sépare pas facilement (CPl II 573). Le journal des Goncourt de cette date décrit sans indulgence une réunion de jeunes poètes chez Louis-Xavier Ricard. Ils sont appelés "la queue de Baudelaire et de Banville..." (Robichez ).
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CPl II:
Baudelaire, Charles. Correspondance: Tome II (mars 1860-mars 1866). Texte établi, présenté et annoté par Claude Pichois avec la collaboration de Jean Ziegler. Gallimard. Paris. 1973. 290 pages. (list all entries citing CPl II).
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Robichez:
Verlaine, Paul. Oeuvres poétiques. Classiques Garnier. Paris. 1995. (list all entries citing Robichez).
[id: 720; Date first digitized: 1999-08-16 Last Updated: 2020-10-13 11:43:42; xml source: 10720_1866-01-19.xml]