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Baudelaire écrit à Mme Aupick qu'il attribue toutes ses difficultés financières au conseil judiciaire, car ses dettes se multiplient sans qu'il puisse les liquider, par le fait du cumul des intérêts. S'il ne se suicide pas, c'est à cause de Mme Aupick et de Jeanne, qu'il ne veut pas laisser seules. S'il meurt avant sa mère, il tient à faire donner une rente à Jeanne. Baudelaire a parlé avec le frère de Jeanne à ce sujet: il espère que cet homme lui viendrait en aide, si besoin était. Baudelaire a envoyé les Paradis artificiels à "l'excellent" abbé Cardinne, confesseur de Mme Aupick. Buloz lui offre d'entrer comme collaborateur à la Revue des deux mondes, dans l'hypothèse où Baudelaire quitterait de Calonne. Baudelaire doit, depuis plusieurs années, la somme de 15.000 francs à Arondel, son créancier depuis l'époque où il vivait à l'hôtel Pimodan; il doit sans cesse emprunter pour payer cette dette, ainsi que d'autres (CPl II 96). Duranty demande que Baudelaire le reçoive le lendemain; il voudrait avoir sur lui des renseignements biographiques. Ecrivant sur cette même lettre, Baudelaire répond qu'il ne pourra pas le faire avant le 16 du mois {2,3}.
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CPl II:
Baudelaire, Charles. Correspondance: Tome II (mars 1860-mars 1866). Texte établi, présenté et annoté par Claude Pichois avec la collaboration de Jean Ziegler. Gallimard. Paris. 1973. 290 pages. (list all entries citing CPl II).
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Parturier et Privat:
Parturier, Maurice. "Duranty et Baudelaire" Bulletin du Bibliophile et du Bibliothécaire. 1953. 1-13 (list all entries citing Parturier et Privat).
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CPl II:
Baudelaire, Charles. Correspondance: Tome II (mars 1860-mars 1866). Texte établi, présenté et annoté par Claude Pichois avec la collaboration de Jean Ziegler. Gallimard. Paris. 1973. 290 pages. (list all entries citing CPl II).
[id: 4825; Date first digitized: 1999-08-16 Last Updated: 2020-10-13 11:44:18; xml source: 9400_1860-10-11.xml]