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Baudelaire avoue à sa mère son regret d'avoir aliéné ses droits d'auteur. Il n'ose plus descendre dans la rue, à cause de sa santé, mais sa fièvre a disparu. Il raconte à Mme Aupick ses affaires littéraires à Paris et parle de la fortune de ses oeuvres, qu'il voit comme assurée. Il reconnaît que sa plus grande difficulté est de concevoir et d'exprimer ses idées, qu'il n'a pas la facilité des médiocres, et que cela nuit à la vie pratique. Il ne pense pas que 14.000 francs auraient payé ses dettes il y a quatorze ans mais lui accorde qu'il aurai eu une vie plus tranquille. Il travaille de façon intermittente à ses poèmes en prose. Baudelaire estime avoir envers trois ou quatre personnes à Paris une dette d'amitié, en tenant compte des gages qu'il en a reçu. Sa fièvre l'a quitté, mais il souffre toujours de maux de tête (CPl II 456). Ancelle envoie (lettre manquante) 300 francs à Baudelaire (CPl II 458). La Bibliographie de la France annonce que Lévy publie des Essais sur l'histoire littéraire française, par Jean-Jacques Weiss, avec un chapitre sur Baudelaire (T ).
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CPl II:
Baudelaire, Charles. Correspondance: Tome II (mars 1860-mars 1866). Texte établi, présenté et annoté par Claude Pichois avec la collaboration de Jean Ziegler. Gallimard. Paris. 1973. 290 pages. (list all entries citing CPl II).
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CPl II:
Baudelaire, Charles. Correspondance: Tome II (mars 1860-mars 1866). Texte établi, présenté et annoté par Claude Pichois avec la collaboration de Jean Ziegler. Gallimard. Paris. 1973. 290 pages. (list all entries citing CPl II).
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T:
Texte vu
(list all entries citing T).
[id: 475; Date first digitized: 1999-08-16 Last Updated: 2020-10-13 11:43:38; xml source: 10475_1865-02-11.xml]