20 XI 39 --
Le matin, Baudelaire reçoit de son demi-frère une lettre l'envoyant chez M. Guérin. Là , Baudelaire reçoit 50 francs, ainsi que des "avis" sur sa conduite. Bien qu'il ait eu l'autorisation de prendre 100 francs, Baudelaire n'en a pris que 50, avec lesquels il a payé ses drogues, des livres et des spectacles (CPl I 79, 80). Baudelaire l'en remercie, disant aussi qu'il est reconnaissant de la leçon que Claude-Alphonse lui a fait donner par M. Guérin, pharmacien et conseiller municipal à Fontainebleau. Baudelaire se croit presque guéri. Seuls subsistent des digestions difficiles et un léger écoulement indolore. Certaines de ses dettes ont été contractées chez le tailleur d'Aupick, à qui il a acheté des vêtements à crédit malgré les instructions de son beau-père (CPl I 81, 727).
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CPl I:
Baudelaire, Charles. Correspondance: Tome I (Janvier 1832-février 1860). Texte établi, présenté et annoté par Claude Pichois avec la collaboration de Jean Ziegler. Gallimard. Paris. 1973. 313 pages. (list all entries citing CPl I).
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CPl I:
Baudelaire, Charles. Correspondance: Tome I (Janvier 1832-février 1860). Texte établi, présenté et annoté par Claude Pichois avec la collaboration de Jean Ziegler. Gallimard. Paris. 1973. 313 pages. (list all entries citing CPl I).
[id: 2043; Date first digitized: 1999-08-16 Last Updated: 2020-10-13 11:43:53; xml source: 6540_1839-11-20.xml]